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ACTE II, SCENE

I. ,

345

LE CHEVALIER MONDOR.

C'est une créature

Qu'a son plai'sir fa<;on11a la nature.

DORFISE.

S'il~a des mreurs, s'il est sage, bien né,

Je veux par vous qu'il me soit amené ...

Quoiqu'il soit jeune.

Mme BURLE T.

Et moi ,

je

v r ux sur l'heure,

Que de Darmin l'on cherche la dem eu ·e.

Allez, la Flenr, trou,vez-le, et

luí

portez

Trois cents louis, qu e

je

crois bi e n coro ptés;

( Elle donne une bourse

a

la Fleur ,

qui

est derriere elle.)

Et

qu' a souper Blanford et lui se r e nd e 11-t.

D epuis loog·temps t o us nos amis l'attendent,

Et

moi plus qu'eux. Je n'ai jamais connu

De nat urel plus doux , ]Jlus ingé nu:

J'aime surtout sa compbisance aimable,

Et sa vertu liante et sociable.

DORFISE.

Eh

bi e n! Blanford n'est pas d e cette humeur;

11

est si sérieux

!

LE CHEVALJER MONDOR.

Si

plein d'aigreur

!

DORFISE.

Oui,

si jaloux ...

LE CHEVALIER MONDOR'

interrompant hrusquement.

Caustique.

DORFISE.

Il

est...