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LA PRUDE.
Magots de Saxe, et riches bagatelles,
Qu'Hébert(1) -ínvente
a
Paris pour les be!les;
Le jour, la nuit, cent plai"sirs renaissants
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Et de médire
a
peine a-t-on"Ie temps.
LE
CHEVALIER MONDOlt.
Oui, notre ami, c'cst ainsi qn'il faut vivre.
DARMIN.
Mais pour la voir,,
~u
faudra-t-il la sui'!'re?
COLETTE.
Partout, monsieur, car du matin au soir,
Des qu'elle sort, elle court, veut tout voir.
11 lui faudrait que le ciel par miracle
Expres pour elle assemblat un spectacle,
Jeu, bal; toilette, et musi~ue et soupé;
Son creur toujours est de tout occupé.
Vous la verrez, et sa joyeuse troupe,
Fort tard ~hez elle, et vers l'heure ou l'on soupe. ,
:BLANFORD.
Si
vous l'aimez·, apres ce que j'enten<ls,
Moi~s qu'elle encor vous
avez.debon sens.
Peut-on chérir ce bruyant assemblage
De tous les godts qu'eut le sexe en partage?
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vous sied bien, dans vos tristes s0upirs ,
De suivre en -pleurs le char de ses plaisirs ,
Et d'étaler les regrets d'une <lupe
Qu'un fol artwur dans sa misere occupe.
DA
R.
M
1-N.
Je crois encor, dussé-je etre en erreur-,
Qu'on peut uñir le~ pl:1isirs et l'honneur :
(i)
·Fameuxmarchand de curiosít~s.