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,I

ACTE I,

SCE.NE

III.

331

Je t'en réponds, de recevoir ,ehez soi

Des chevaliers éventés comm~ .toi.

LE

CHEVALIER MONDOR.

Si

fait, mon che·r· : la femme

moins folle

Ne se plaint point lorsqu'un fou la.cajole.

BLANFORD.

Cajolez moins, mon tres-eher; apprenez

Quia ses vertus mes jours sont destinés,

Qu'elle est

~

moi, que sa juste tcrndresse

0

De m'épouser. m!avait passé promesse,

Qu'elle m'attend ponr m'unir

a

son sort.

LE C'rIE_V ALIER MONDO R,

en riant.

, Le beau hillet

qu'a

la

l'ami .Blanford

!

( A Darmín.)

Il a,

d.is

.:iu, besoin dans sa de_tresse

D'autres hillets·payahles

en

espece.

Tiens, cher Darmin.

( Il veut lu.i donner·un porte-feuille. )

:J3

LA N FO

R.

D ,

l'arretant.

Non, gardez-vous en bien.

DARMIN.

Quoi ! vous voulez? ...

BLANFORD.

De

luí

je

ne veux rien.

Quand d'emprunter on fait la grace insigne,

C'est

a

quelqu'un qu'on daigne en croire digne;

C'est (!'un ami qu'on emprunte l'a_rgent.

'

LE

CHEVALI:pR MONDOR.

Ne

s,uis-je

pas

-ton

ami?

BLANFORD.

Non ·, vraiment.