,I
ACTE I,
SCE.NEIII.
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Je t'en réponds, de recevoir ,ehez soi
Des chevaliers éventés comm~ .toi.
LE
CHEVALIER MONDOR.
Si
fait, mon che·r· : la femme
lª
moins folle
Ne se plaint point lorsqu'un fou la.cajole.
BLANFORD.
Cajolez moins, mon tres-eher; apprenez
Quia ses vertus mes jours sont destinés,
Qu'elle est
~
moi, que sa juste tcrndresse
0
De m'épouser. m!avait passé promesse,
Qu'elle m'attend ponr m'unir
a
son sort.
LE C'rIE_V ALIER MONDO R,
en riant.
, Le beau hillet
qu'a
la
l'ami .Blanford
!
( A Darmín.)
Il a,
d.is.:iu, besoin dans sa de_tresse
D'autres hillets·payahles
en
espece.
Tiens, cher Darmin.
( Il veut lu.i donner·un porte-feuille. )
:J3
LA N FO
R.
D ,
l'arretant.
Non, gardez-vous en bien.
DARMIN.
Quoi ! vous voulez? ...
BLANFORD.
De
luí
je
ne veux rien.
Quand d'emprunter on fait la grace insigne,
C'est
a
quelqu'un qu'on daigne en croire digne;
C'est (!'un ami qu'on emprunte l'a_rgent.
'
LE
CHEVALI:pR MONDOR.
Ne
s,uis-je
pas
-ton
ami?
BLANFORD.
Non ·, vraiment.