LA PRUDE.
SCENE
III.
BLANFORD,. DAfüVIIN-,
LE CHEVALIER
MONDOR.
-
I
LE
CHEVÁLIER MONDOR.
Bo
N
Jo
uR,
tres cher; vous voila done en vie?
C'est fort bien fait, j'en ai l'ame ravie.
Bonjour: dis_-moi, quel est ce bel ~nfant;
Que j'ai vu la dans cet appartement?
D'ou vous vient-il? était-{l du voyage?
Est-il Grec, Turc? est-il ton fils, ton page
?
Qu'en faites-vous?
Ou
soupez-vous ce ~oír?
A
quels appas jetez-vous le mouchoir?
N'
allez-vous pas vite en poste a Versailles
Faire aux commis des récits de batailles?
Dans ce pays avez-vous un patron?
BLANFORD.
Non.
LE CHEVALIER MONDOR.
Quoi
!
tu n'as jamais
fait
ta cour?
BLANFORD,
_Non.
J'ai
fait ma cour sur mer; et mes services
Sont mes patrons, sont mes seuls artífices;
Dans l'antichambre on ne m'a jamaís vu.
LE CH E
V ALI
E
R.
MONDO
ll,
Tu u'as aussi jamais rien obtenu.
BLANFOR.D,
·füe.n
demandé. J'attends que.l'reil du maítre
. Sache en son ternps tout voir, tout reconnaitre.