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ACTE I, SCENE II.

Pour la vertu qui, du monde exHée,

Chez ma Dorfise est ici rappélée.

AD I NE.

'Un tel mérite est rare

j

il me surprend;

Mais son bonheu.r me semhle encor plus grand,

BLA:N:FORD.

Ce

Í

eune enfant a du bon, et je l'aime;

Il

prend partí pour

mo,i

contre vous-meme.

DARMIN. ·.

Pas tant peut-etre.

A

pres tout, dites-moi

Comment Dorfise, avec sa bonne foi,

Avec ce gout, qui pour vous seul l'attire,

Depuis un

an

cessa de vous écrire.

BLANFORD.

·Voudriez-vous qu'on ~ 'écrivít par l'air,

Et que la poste allat

~n

pleine mer?

Avant ce temps, j'ai vipgt f~is re<_;~ d'elle

De gros paquets, mais écrits d'un modele...•

D'un air si vrai, d'un esprit si sensé... .

Ríen d'affecJé, d'pbscur, d'embarrassé;

Point d'asprit {aux; la natllre elle-meme,

Le ·creur

y

parle; et voila comme on a~me.

D AR M

0

1 N ,

a

Adine.

Vous palissez.

B

LA N Fo

R.

D'

avec empresseme~t'

a

Adíne.

Qu'avez-vo_us?

A.DJNE .

Moi, monsieur?

Un mal

cruel g_ui- me perte le corn r,