ACTE I, SCENE II.
.Et j'avouerai qu'en son humeur badinc
Elle .est bien loin de sa sage cousine..
BLA:NFOitD.
Mais de son creur ains1désemparé,
Que ferez-vous
?
DARMIN.
Moi? rien: je me tairai
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Et attendant qu'a Marseille se í;endent
Les deux beautés de qui nos creurs d.épendent.
.Fort a 'propos je vois venir vers nous
L'ami Mondar.
BLANFORD.
Notre ami! di tes-vous?
Lui , notre ami
?
DARMIN.
Sa
tete est fort légere ;
Mais dans le
fond
c'est un bon: caractere·•.
B·LANFO RD r
Détrompez-vous, cher Darmin, soyez su.r
Que l'amitié veut un esprit plus mur;
Allez, les fous n'aiment ricn.
D ARMIN-~
Mais
le
sage:
Aime-t-il
?..••
Tirons, quelque avantage
De ce-fou-ci. Dans notre cas urgent, ·
On peut sans·
han.teemprunte.r son a-rge rnt.,,.
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