3.30
LA PRUDE.
LE CJ:IEVALIER. MONDOR,
J'ai le honheur de plaire.
DARl'dl
N,
· C'est un malheur.
LE CH E V AL
u:
R M O N
DO
R.
C'est un plaisir bien vif
De subjuguér ce scrupule excessif,
Cette pude·ur et si fiere et si pure,
Ce précepteur qui gronde la nature.
J'avais du gout pour la dame Burlet,
Pour sa gaieté, son air hrusque et follet;
Mais c'_est un ,gout plus Jéger qu'elle-m'eme.
DARMIN,
J'en suis ravi.
LE CH E V ALI E R 1\'I O N DO R.
C'est la prude que j'aime.
'Encouragé par la difficulté ,
J'ai présenté la pomme
a
la fierté.
DA.RMIN,
La prude enfin, dont votre ame est éprise,
Cette beauté si fiere?
LE CHEVALIER MONDOil.
C'est Dorfise.
BLANFORD,
, enriant.
Dorfise.... ah! ...
bon.
Sais-tu bien dcvant qui
Tu parles
ia?
L E C H E V A.L I E R M O N D O
R..
Devant toi, mon ami.
:BLANFO
P.D.
Va, j'ai pitié de ton extravagauce;
Cctte beauté n'aura plus d'indulgence ,
·'
.
'