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3~o

LA PRUDE.

11

faut chercber un secours nécessaire.

L'amour n'est pa,s toujours 1a seule affaire.

ADINE.

Quoi

!

lorsqu'on aime, on pourrait faire mieux?

Je n'en crois ríen.

DARMIN.

Le temps ouvre les yeux.

L'amour, ma niece, est aveugle

a

ton <'tge,

Non pas au mien. L'amour saos Aéritage,

Triste et confus, n'a pas l'a.rt de ch arm.er.

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~'appartient qu'aux gens heureux d'aimer.

ADI NE.

Vous pensez done que, dans votre détresse ,

Pour vous, mon oncle , il n' est plus de maitresse,..

Et que d'abord votre veuve Budet

En vous voyant vous quittei;-a tout net?

DARMIN.

Mon triste état luí servirait d'excuse.

Souvent, hélás ! c'est ainsi qu'on en use.

lVIais d'autres soins je suis embarrassé;

L'argent _me manque, et c'e~t le plus pressé.

SCENE 11.

BLANFORD, DARMIN, ~DINE.

:BLANFORD.

B

o

N,

de l'argent ! d~ns 1~ siecle ou nou~ sommes,

C'est bien cela que l'on obtient des hommes

!

Vive emhrassad~, et fades compliments,

Propo$ joyeux ., vains baisers , faux sermeuts ,