ACTE I, SCENE II.
MORILLO,·
Parbleu, dans mon chateau je prétends la garder;
En bon parent tu dois m'aider:
C'est une bonne aubaine; et des nieces pareilles
Se trouvent raremerit, et m'iraient
a
merveiUes.
LE
n u e ni
F
o
I
x.
Gardez de les laisser échapper de vos mains.
L
É
o
N O R,
a
la princesse.
On parle ici de vous, et l'on a des desseins.
MORILLO.
Je reponds de leur complaisance.
( il s'avance vers la princesse de Navarre.)
Madame, jamais mon chateau.....
( au
duc de
Foix. )
Aide-moi done un peu.
L E, D
u e
D E F
o
I X'
has.
Ne vit ríen de si beau.
MORILLO,
Ne vit rien de si heau .... Je sens en sa présence
Un embarras tout nouveau;
Que veut dire cela? Je n'ai plus d'assuranc~.
LE DUC DE FOIX,
Son aspee~ en impose , et se fait respecter.
MORILLO.
Apeine elle daigne écouter.
Ce maintien réservé glace mon éloquence;
Elle jette sur nous un regard bien altier
!
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Quels grands airs
!
Allons done, sers-moi de chancelier,
Explique-luí le reste, et touche un peu son ame.