174 LA PRINCESSE DE
NAVARRE.
LE D U C DE ;FO IX,
Ah
!
que je le voudrais
! .. , .
Madame,
Tout reconrrnit ici vossouyeraine.s l9i.s;
Le ciel, sans doute, v.ous a faite
Pour en donner aux plus grands r9is.
Mais, du sein des grande_urs, on aime quelquefois
A
se cacher dans la retraite.
On dit que les dieux autrefois
Dans de simples hameau,c. se plais-aíent
a
para'itre :
On put souvent les méconnaitre;
On
ne peut se méprendre aux charmes que je vais.
MOIULLO.
Quels discours ampoulés
!
quel diahle
de
langige
!
Es'-tu
fou?
·
LE DUC DE
FOIX:.
Je crains bien de n'etre pas trop sage .
(a
Léonor.)
Vous qui sei;nblez la sreur de cet objet divin,
De nos empressements daignez etre attendrie;
Accordez un seul jour, ne partez que demain :
Ce jour le plus heureux, le plus beau de ma vie ,
Du reste de nos jours va régler le destin.
( a
MoriUo.)
Je parle ici pour vous .
. 1\IIORILLO,
.Eh bien!
qne dit la tan te
?
LÉONOR,
Je ne vous cache po,in-t qu,e ,c,eue offre me t,eJ.1:te :
Mais madame, ma niece....
MOR I
L
L
1
0,
a
Léonor.
Oh!
e'est trop
a.e
rús-o.n.
..