ACTE
-1,
SCENE -IV.
Vous
fa
tes reconnu , tou t pres d'etre livré ,
Et nous sommes heuret¡x de
vivre.
Vos affaires ici ne tournent pas trop bitm;
Et je crains tout pour vous.
LE DUC DE F0IX,
J 'aime et je ne crains rien:
Mon projet avorté, que>ique plein de justice,
Dut sans doute e'tre malheureux;
Je ne méritais pas un destin plus propice,
Mon ~ceur n'était p0int am0uTeux.
Je voulais d'un tyran punir la violence ;
Je voulais enlever Constance,
Pour unir nos maisons, nos noms et nos amis.
La seule ambition fut d'abord mon partage.
Belle Constance , je vous vis ;
L'amour seul arme mon eourage.
HERNAND.
Elle ne vous vit point; c'est la votre malheur-,
·Vos grands projets lui firent peür;
Et des qu'elle en fut i_nformée,
Sa fureur , contre vous des long-temrs allumée ,
En avertit toute la cour.
Il f~llut fuir alors.
LE DUC DE F0IX.
Elle fuit
a
son tour.
Nos communs ennemis la rendront plqs traitahle.
HER~A¡vp.
Elle hait votre
s.an$.
Llj:
DUC DE
FOq~.
Quelle haine indomtable
Peut
tenir coutre tant
d'amonr ?