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ACTE

I,

SCENE

IC

175

A la fin je serai le maitre en ma maison.

Ma tante,

il

faut souper alors que l'on voyage;

Petites fa<;ons et grands airs,

A

mon avis, sont des travers.

Humanisez un peu cctte niece sauvage.

Plu~ d'unc reine en mon ch-,lteau

A

cou¿t_é d~ns

la

route, et l'a trouvé fort heau.

C.ONSTANCE.

Ces reines voyageaient en des temps plus paisibles;

Et vous savez quel trouble agite ces Etats.

A

tous vos soins polis nos creurs seront sensibles;

Mais nous partons: da·ignez ne nous arreter pas.

MORILLO. ,.

La petitc obstinée

!

O,ú

courez-.vous si vite?

CONSTANCE.

Au

couvent.

MORILLO•

. Qu,elle idée, et quels tristes projets

r

Pourquoi préfétez-vous un aussi vilain gite ?

Qu'y pourrie,z-vous·trouver.?

CONSTANC E.

La_páix.

LE DUC DE FOIX.

Que cette paix est loin de ce creur qui soupire !

MOR.ILLO•

. Eh bien! esperes-tu de pouvoir la réduire?

LE D U C DE F O IX.

Je _vous promets du moins

d'y

mettre tout m~n árt,

MORILLO.

J'emplqierai tout le míen.