ACTE II,
SCENE II.
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Mais César ést aimé du peuple et du sénat;
Politique, guerrier, ponti
fe,
magistrat
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Terrible da·ns la guerre, et grand dans la tribune, r
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Par cent chemins divers il vole a la fortune .
Il nous est nécessaire.
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Il nous sera fatal : .
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Notre égal aujourd'hui, demain notre riyal ,
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Bientót notre tyran, tel est son caractere:
Je le 'crois du partí le plus grand adversaire. .-,
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Peut-étre qu'a vous seul il daignera céder,
Mais croyez qu'a tout autre
il
voudra commander.
Je ne souffrirai point, puisqu'il faut vous le dire ,
De son fier ascendant le d<!Iigereux empire.
Je vous ai prodigué mon service et ma foi,
Et je renonce
a
vous, s'il
l'
emporte sur moi .
CATILINA.
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consens: a1tes p lis, arrac ez-moi la v e , ·
Je m'en déclare indigne 'et je la sacrifie)
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Si
je permets jamais, de nos grandeurs jaloux ,
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Qu'un autre ose penser
a
s'élever su~ rious :
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Mais souffrez qu'a César votre ib.térét me lic; '' mt.
Je le flatte aujourd'hui, demáin je Fhumilie;
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Je ferai plus peut-etre : en un mot, v.ous pensez
Que sur nos intéréts mes yeux s'ouvrent assez.
(
A
Céthégus. )
Va; prépare en secret le départ d'Aurélie;
Que des seuls conjurés sa maison soit remplie.
De. ces lieux cependant qu'on écarte ses pas;
Craignons de son ámour les funestes éclats.
Par un autre chemin tu reviendras m'attendre
Vers ces lieux retirés oú César va m'entendre.
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