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ACTE II,
SCENE
VI.
SCENE VI.
CATI
LIN
A,
les conjurés.
CA
1'
I
L IN
A,
VENEZ,
noble Pison, vaillant Autronius,
Intrépide Vargonte, ardent Statilius;
Vous tous, braves guerriers, de tout rang, de tout
age,
Des plus grands des humains redoutable assemblage;
Venez, vainqneurs des rois, vengeurs des citoyens,
Vous tous mes vrais amis, mes égaux, mes souti~ns.
Encor quelques moments, un dieu qui vous seconde
Va mettr~ entre vos m·ains la maitresse du monde.
De trente nations malheureux couquérants,
La peine était pour vous, le fruit pour vos tyrans .
Vos mains n'ont subjugué Tigrane et Mithridate ,
Votre sang n'a rougi les orides de l'Euph:rate ,
Que pour enorgueillir d'indignes sénateurs,
De leurs propres appuis la ches persécuteurs,
Grands par vos travaux seuls, et qui, pour récompense
Vous permettaient de loin 'd'adorer leur puissance.
Le jour de la vengeance est arrivé pour vous.
Je ne propose point
a
votre fier courroux
Des travaux sans périls et des meurtres sans gloire :
Vous pourriez dédaigner ·une telle victoire:
A
vos creurs généreux je promets des combats;
J e vois vos ennemis ~xpirants sons vos bras:
Entrez dans leurs pal~is ; frappez, mettez en cendre
Tout
ce
qui
prétendra l'honneur de
se
défendrc;
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