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CATILINA.

Mais surtout qu'un concert unanime· et parfait

De nos vastes desseins assure en tout l'effet.

A l'heurc ou je vous parle, on doi t saisir Préneste;

Des soldats de Sylla le redo u table reste,

Par des chemins divers et des sentiers ohscurs,

.Du foud de la Tosca ne avance vers ces murs.

Ils arrivent; je sors, et je marche a leur tete.

Au-dehors, au-<ledans, Rome est votre conque te.

Je combats Pétréius, et je m'ouvre en ces lieux,

Au·pied du Capitole-, un chemin glorieux.

C'est la que par les droits que vous donne la guerre

Nous montons en triomphe au treme de la terre,

A ce treme souillé par d'indignes Romains,

Mais lavé dans leur sang, et vengé par vos mains.

Curius et les siens doivent m'ouvrir les portes.

( II s'arrete un moment, puis

il

~'adresse

a

un conjuré.)

Vous, des gladiateurs aurons-nous les cohortes?

Leur joignez-vous surtout ces hraves vétérans,

Qu'un odieux repos fatigua trop long-temps.

LENTULUS.

Je dois les amener sitot que la nuit so.mbre

Cachera sous son voile et leur marche et

leur

nombre;

Je les armerai tous dans ce lieu retiré.

CATI LIN A.

Vous, du mont Célius etes-vous assuré?

STATILIUS,

Les gardes sont séduits; on peut tout en_treprendre.

CATILINA.

Vous , au mont Aventin que toutsoit mis en cendre.