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CATILINA.
SCENE VI.
CICÉRON, CATON.
CICÉRON.
EH
bien! forme Caton., Rome est-elle en défeosc ?
C.ATON.
Vos ordres sopt suivis. Ma prompte vigilance
A disposé déja, ces hraves chevaliers
Qui sous vos étendards marcheront les premiers.
:iVIais je crains tout du peuple, et du sénat li¡i-meme.·
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I
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É' RÓN.
Du sénat?
CATO N.
Enivré de sa grandeur supreme,
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Dan,s ses divisions il se lorge des fers.
CICEH.ON.Les vices des Romains ont vengé l'univers. (3)
La
ver.tudispara1t; la liberté chao e elle;
Mais Rome a des Catons; j' espere encor pour ell e.
CATON.
Ah! qui sert son pays sert souven t un ingrat.
Votre rnérite meme irrite le sé nat ;'
Il voit d' un reil jaloux cet éclat qui l'offens e.
ClCÉRON.
Les regards d e Caton seront ma récompcnse.
Au torrent d e rnon si ecle,
a
son iniquité , ·
.J'opposc ton suífrage et la pos térité.
,Fesons n o tre d evoir
3
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die ux fcro n t le res te.