TO U
Li
li1ispo1'rl'11m0Hr
de
ÍA
Tou[e.
am~:rc:x~ic
auffi
T0Mji11ux,
pour dire , Amant
j
Et
""
t•ujiffux
..Aptnlf qui áevers roftAux.
TOUTE-BONNE.
í.
f.
Plante donrla tige eft haute
d'une coudée
&
demie ,
&
qui a íes
feuill~s
qu:mc
fois plus grande
&
plus larges que l'horminum, ce
qui l'a
fait
a,.>peller
Grand H
ormin11m
p.u Manhiole.
VoyezORVALLE.
TOUTES VOIES. Vieux mot. Toutefois. II eft pris
dcl'lmlicnT11ttlfvia.
TOUX.
(.f.
Maniere d'cxpiration, danslaquclleon
r:il;~c~·::i~r~:~~~::~~CcSl~a~S
t
~~~:~~:~~~~C
3
,V~
dans les
panics
voifines ,
&
non pas en une fois
,
mais en plufieurs fois inccrrompues avec de violen–
c~
fccpuJTes de rout le corps.
~and
p:u lesefforts
que
b
roux
fait
faire en rejetrc
p.u
la bouche des hu–
rncurs,
dlt
fong, dn pus, de la lymphc ou quclque
aurrc maticrc (cmblab!e. on l'appctle
T
..,ux h11m1áe;
&
ellt: eíl: appc:llée
70u:t:
/ech~
, loríqu':i.
force de
;~~e~~ri~~ ~~,;:1~~1~
3
~~aune;;~~l:~~e~~·!,}~~C~ ~~
Toux fe fairquand les muíclesqui reílHrem le
Tho–
rax
&
pouílCnr \'air, ne s'abbairfenr pas naturelle–
menr
&
avec douceur , mais violemment
&
pr•.
>111-
~~~:~;ec f~,! fo~~~~~e;ot~~s~~~~emc~~~::"r~i~:
Ainfi la Toux eíl- plltcOc un mouvemc:nrconvulíifde
Ja
poitrine, qu'une verirable convulíion.
Sa
cmíe
eíl- rouc ce
qm
peut irrirerou picoter les muícles ou.
les nerfs qut Íervc::nr
:\la
reípiration • íoic mediate–
rnenc qnand une p.mie avec bquelle )es moícles ou
les nerfs inrercoíbux ont coníencement, renfermenc
cetre caufe ; ou immediaremc:nc , quand ce qui ex–
cite la roux reíide dans les ncrfs mCmesou dans les
mufcles. le picmcmenc ébranl::mc les fibres des
muí–
cles
&
des nerfs y excicenr le mouvCment
&
le cours
rapide des efprits, ce qui faic recirer necdl:urement
!~s:o~i~%~n~eK~~r~~~!~;l~~ ~~~~~~~;¿
:
a~~~~
f.~~~~~ci:~~i~~~c~;;1;!:~e~~:~r~
1
~;a~he~~er~~r~:
parrie rrCs-fenfible , fur-couc d:ms la mnique
incer~
ne quila rapiílC, maisdans l'a:fophage
&
\'dtomac,
donr le premierdt contigu
&
anaché
:i
la
crache-ar–
rere
&.
le:
dernier au diaphr3gme ,
&
dans les muí–
cles
&
les nerfs'mCmes, moreursdesmufcles. Les
C3ufesde l'irritarion de
la
crache-arcere fonc ex ter–
nes , ou internes. Les externes fonc tout ce qui eít
inípiré avec l'air, qui Jui cíl- contraire, comme les
fumées minerales acides. la moindre goune ele
boiílOn ou une mieuc de pain qui entre d:ins lacra–
che arrc:re , y caufe auffi une excrCmc irriurion ,
&
~ngendre
une toux opiniirre. Les internes fonr, la
Jymphc acide ou trop fo.lée,
&
la mucoíité viciée
&
ciranc fur \'acide qui y etl:anachée. Cetre. lymphe
écanc trop acide, la roux etl: excicée neccífairement.
De mCme fi elle etl: crop falée , commeon le:: con ..
noir fouvem
d.
h
langue, elle picote la crache ar–
tere
&
produir la roux. La mur:oíité riranc Cur l'a-
~i~~eªºl~:e'~~~r~:l~%~ei~:~~1~:~:~ ~:ª;¡l~~~~~~.r~i~~
principalcmenrdu vice de l'aílimilarion ele
la
cr;ichc
arcere , qui arrive quand quc:lque chofe de dehors
offeníe cene cracl1e anere. Ainfi en infpir:mt des
fomées mCralliques, on eíl
fo
jet
:l
ce vice de nurri–
tion,
&
i
la Tonx qui s'en eníuic. L:\ Toux qui
viene d'unc lympheac1de
&
falée prend d'ordinaire
T RA
la nuic,& rourmenre les malades depuis fept ou huit
heures jufques
:l
minuir. Hors cela íls rouílCnr afTCs
Í~~~:~
~t.lo~~~~~~i~~one~e~:r~
0
l~~~i/c~º1uu~~!ie~~u;ui
;:~~:;
5
t
1
a~u~ia!;r~~tl-c:~ ~~~~ps;~;l~~~~ti~~~~~~
La Toux apeelléeFtrin"e, ctl roUjours de J'eíl-omac.
Alors la maucre qui etl: fouvc:nt renue , dcmt:ure
attachée
i
l'ori'fice, jnfqu':l ceque J'eíl-omac íecoué
~~~t~e~r~ff~~rsr!~fié~~eli:!te
1
~~¡:r~;a~~~c~~a~~ J~~~
les muídes
&
les nerfs qui reílC:rrenr l'c!tomac , les
Anacomifics demandcm pourquo1 l'irrirn.rion de
la
membrane interieure de l'ore1lle avec un cure-orei(..
le , donnc une toux feche ,
&
on leuc répond que
c'etl: par.confc:ncemcnc
a
caufe de l'irrmuion du
nerf audmf ciui a communicarion avec l"inrercoílal
Olt avec le plexus
qui
va
i
la rrache anere.
Ainíi
de: l'irrication du nerfaudicif, fmr celle du nerfde
la trache artere ,
&
par coníequenr la come fecht:3.
c:1ufe du ch:uoui\\cmem du dc:dans de l'oreille.
11
y
a
dcsToux conrre namre, comme coutes les Toux
convulfives;
&
non feulemenr les nerfs, mais
les
mufcles mCmes t'.cant irricés peuvenr produire
la
coux; ce tjui eíl prouvé p.u l'cxemple que Barcolin
donne, d'une coux invctcrée d'une vache, qui dura
un an. On crouva fes poumons fains
&
enriers
:;;~scf~cr:1c:ºffr¿~~
1
i~r~c:~~e;~:c~~;;,7;~~e~!ªF;
1
~!:
phr.lgme avoit cauré neceíl3.ircment cene roux
in~
vererée
&
concinue\le.
11
y
a
auíli des Toux
é~idc:miques par le vice panirnlier de
l';Ür ,
&
amane de
~~~d~~n~.f~~:ed
1
1
: s
~lvc~tÍi~éql~~ faª1~~~?e~:o~~~~¡~:
guée
par
celle du fon. Qpand la lymphe íalC:e
&
re..
nuc
dl
da
ns le vencricule
1
la Toux efi ferine
&
fa.
rouche,
&
on rc:jeue
forc
peu de maciere Si
le fon
vienr de loin
&
cornme du fond de la poirrine ,
la.
caufe eíl dans l'eíl-omac ,
&
les maladc:s rerfenrcnc
de
la douleur en devant avec un picocemenr avant
qu'ils rouílenr , ce qui foir connome que l'efi:omac
en le íiege de la
T
oux.
~e
fi le fon
dl:
fuperf
icic:l&
fui
vi de prCs par la maricre , alors le mal eíl
da.nales bronchies des poumons.
T R A
T R A BE.
(.
f.
Sorre de meteore enAammé que f'on
voit paroicre dans le cicl en forme
de
pourre o.u de
cylindre.
C'efl:,
en rermes de [füfon
>
la
parne de
~~:~ee f:¡~ ~~ ;.~~~f:ffu~errii;uer~rd~l~~~ar ~~~~~~t:
Tr11be,
fe die
;mili du
baron qui fupporte f.enfe1gne
&
la
banniere. //
portt Hnt
b1tnni~n
ftml'e
á~
Frttn-–
ct
a
la trabe á'argtnt.
Ce mor v1ent du Laun
Tra~
.
bu ,
Poutre.
TRABEATION. f.
f.
Termc d'Architeé\ure. C'e!!
d~r¿,u~~r:IT~~
1
~:f~c;:~~1°h~~~t !;:~~~t::ift:S·d~;~~-~:
· fice,
&
le licu oU poíe
la
charpent~
de la couverm–
re. La Trabearion etl:differencc
í~uv
:i.ncles
ordr~,
&
comprend l'Architrave,
la
Fnfc
&la
Corm·
T~~eC.
(.
m. Vieux mot. Roure , tuce. On le fa{t
venirdu
LatinTrAEfus.
M.arotl'a cmployé en plu-
fü:urs endroits.
·
~¡
a11confiilát1
m11fin111'11efll
~;
n'tjl Ali t;Ac áts ptclJturs arrej11.
.
Nic'ot croicqu'il vient d'lln mot Hebreu '..
qui
li–
gnifie Marquer la rerrc par fouleurc: de ptes,
Jo
fortt,
dit-il,
que
Trae
~fl
proprtmtnt lafo11ftNr'
&