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ces assemblées: (ai pensé, Mess.ieurs, que dans
l'état malheureux d'anarchie Qlt se trouve le
royaume ' rien ne seroit peut-étre plus dan–
gere~lX qu'une telle ·conduite.. Ne laissons pas
aux provinces le soin d'exécuter ltn plan a
peine ébauché :- mille obstacles naitroient de
ramour meme du bien' et 1combien de di:ffi- (,
cultés ne susciteroient pas ceux qui nous ont
rendu · jusqu'a présent nos fonctions si diffi-
ciles ''? ·
4< Dans le plan que je propose, l'assemblée
se suffit a elle-meme. Chaqt~e ptovihce a parmi
.-nous trente' quarante et mem~ cinquante dé:–
putés : chacun connoit parfaitement son dis-–
trict , son hailliage , sa sénéchaussée -; et la
réunion de toutes JtOS connoissances· locales
suffira pour compléter la division >'·
3°. « J'ai admis pour príncipe, dans le plan
qtie j'ai formé , de ne donner d'autre égalité
aux départemens que celle de population et
d'importance. J'ai deja montré que l'égalité de
territoir1ene peut pas etre prise pour base des
départemens ' a moins de voufoir les rendr e
néc1essairemet\t inégaux .- J'ai ado¡:>té · l'égali té
qui est dans la nature .des chos,es., celle qui est
re.lative a l'administration ,_ celle qui donne
des droits .égaux; el1e sera·facile ~
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