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" Voici la seconde partie des argumens
:d~
M. Thouret
>>.
:·
Pourqr~o'i
étahlir cent vingt départemeizs au lieu
de
quatre-vingt
?
·
¡¿
.faut
une .divi.sion commune
IJUi
se P,réte
tozu- .a
-/a-
fois_
.J
la représemation
proportionnelle et
a
l'administration ; et .sous
ce
rapport' le nombre
d~
quatre-
vingt
départemens
.
'
est
plus
con~enable
».
1
•
,
" Cette pr·emiere
difficulté
suppose
précisé-
ment
ce
qui -est en ·
que~tion.
Je ·ero
is
que la
division que j"ai
proposée suffit
sans
inter–
médiaire pour l'administration du royaume.,
.et pour la formation de l'assemblée nationale ..
11 's'agit done de prouver que
je
me trompe ,
et
non pae
de
le
supposer ''·
,.
Mais cent
vingt
départe~ens
qui n'auroient
chacu;,_
que
tretz.te.. Jix mitle
citoyens actifi
Oll
.. deux cents mille
. ame~,
ne formeroient-ils pas de
trop
petits ressorts pour ckaque administration
provinciale ,,
!
" La
~ivision.
par cent vingt
dépar~emens
·
a trois
avantages
qui luí sont propres. Elle
, rapproche l'administration des personnes admi–
nis,trées, et
fait
~oncourir
un plus grand nom–
, bre
de
citoyens
a
la
surveillance
publique».
»
Elle n'exige
plus
aucune scus-division ..
m l'établissement
d~s
assemblés
co~i~unales ~
.~