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)
rigcr" l'inégalite des aggrég<ltions .Politiques,
et
de ne leur donner qu'un concours vérita–
blement proportio-nnel ' soit
a
l'administra–
tion, soit
a
l'élection. D'un a1itre
coté ,
il
m'a paru évident qu'apres avoir accordé-
la
moitié de la députation pour
l'assemblé~
na–
tionale1,
a
la .seule qualité de
dé.p~rtement
,
il
n'y
auroit point d'inconvénient d'en accor–
der l'autre moitié
a
des quotités de po.pula–
tions ·égales entre
elles. Il
est
plus
vrai
qu'~n
ne pense , que des quotités égales d.e popu-
' lation ' prises en masse ' supposent
a-
peu.–
pres la meme· somme de contribution. Ce
n'est point
p.arl'effet du hasard
que
les
hom~
mes soflt distribués sur la terre :
la
popula-
-
r
nion suppóse
l~s
subsistances ; les subsistan–
ces désignent les valeurs; les valeurs reglent
les
impots : la seule donnée .de population
tient done lieu de beaucoup d'autres
,
et je
ne ·l'applique d'ailleurs
qu'a
corriger · l'inéga–
lité
tres-légere qu'on n'auroit pas. pu éviter
~
.
en fixant les départemens
>>.
H
Je vais rnaintenant répondre, Messieurs,
d'une maniere ' plus directe aux objections
qµ"a proposées M. Thouret, dans la derniere
séanee ·
)~.
»
Il a voulu prouver qoe la division en
,
.
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