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les loix' n'aient rien ª .observer
a
ceux qui les
projetent et qui les déterminent
?
Les exécu–
teu.rsde toutes les transactions relatives
a
la
c«ose publique; tant intérieures qu'extérieures,
ne sont-ils pas comme un répertoire qu'un
- représentaD:t actif de la nation doit sans cesse
consulter? Et
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se fera cette consultation
avec plus ' d'avantage pour la .nation, si ce
n'est en présence de
l'assembl~e?
Hors de
l'assemblée, le consultant .n'est plus ·qu'un in–
dividu auquel le ministre peut répondre ce
. qti'il veut ,
~t
meme ne faire aucune réponse.
L'interr.ogera-t-o~
par décret de l'ass.emblée?
Mais alors 'on s'expose
a
des lenteurs ,
a
des
délais '
a
des tergiversations '
a
des réponses
~bscur~s'
a
la nécessité enfin de multiplier '
les décrets,
J
es choes, les méco'ntentemens ,
pour arriver
a
des éclaircissemens qui' n'étant
pas donnés de bon gré, resteront toujours in–
certains. Tous ces inconvéniens se dissipent
par la présence des ministres dans l'ass,em–
blée. Quand il s'agira de rendre compte et de
la
perception, et de. l'emploi des revenus ,
peut-on mettre en ·. comparaison un examen
qui sera fait sous ses yeux? S'il est absent ,
chaque question ,qu'il paroitra nécessai,re de
lui adresser, d.eviendra l'objet d'un débat ;
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