Previous Page  435 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 435 / 532 Next Page
Page Background

[ 417 ]

les loix' n'aient rien ª .observer

a

ceux qui les

projetent et qui les déterminent

?

Les exécu–

teu.rs

de toutes les transactions relatives

a

la

c«ose publique; tant intérieures qu'extérieures,

ne sont-ils pas comme un répertoire qu'un

- représentaD:t actif de la nation doit sans cesse

consulter? Et

011

se fera cette consultation

avec plus ' d'avantage pour la .nation, si ce

n'est en présence de

l'assembl~e?

Hors de

l'assemblée, le consultant .n'est plus ·qu'un in–

dividu auquel le ministre peut répondre ce

. qti'il veut ,

~t

meme ne faire aucune réponse.

L'interr.ogera-t-o~

par décret de l'ass.emblée?

Mais alors 'on s'expose

a

des lenteurs ,

a

des

délais '

a

des tergiversations '

a

des réponses

~bscur~s'

a

la nécessité enfin de multiplier '

les décrets,

J

es choes, les méco'ntentemens ,

pour arriver

a

des éclaircissemens qui' n'étant

pas donnés de bon gré, resteront toujours in–

certains. Tous ces inconvéniens se dissipent

par la présence des ministres dans l'ass,em–

blée. Quand il s'agira de rendre compte et de

la

perception, et de. l'emploi des revenus ,

peut-on mettre en ·. comparaison un examen

qui sera fait sous ses yeux? S'il est absent ,

chaque question ,qu'il paroitra nécessai,re de

lui adresser, d.eviendra l'objet d'un débat ;

/