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[ 416

J

~

Jamais, depuis que le parlement angloís

existe,

il

ne s"est élevé une motion qui tendit

a

en exclure

les

ministres

du

roi.

Au

con–

traire, Ja nation considere leur présence non–

se1.¡lement comme absol.ument n·écessaire, mais-.

comme un de ses grands prjvileges. Elle exerce

ainsi sur tous les actes du pouvoir exécwtif

un controle plus important que toute autre

responsabilité "·

>•

Il

n"y

a

pas

un m

embre

de

l'assemolée

qui'·

ne

puisse les interroger. Le ministre ne peut

pas évÍter de répondre. On lui parle tour-a–

tour ; toute question est officielle ,.. elle a

toute l'assemblée pour témoin ; les t'Wasi-ons ,.

les équivoques sont

jugés

,a

l'instant par un

gr:and nombre d'hommes ' qui ont le droit

de provoquer des réponses plus exactes ; et

si le ministre trahl.t la vérité, il ne peut pas

éviter de se voir poursuivi sur les mots

meme~

dont il s'est $ervi dans 'ses réponses

>).

)) Que pourroit-on'opposer

a

ces avantages?

Dira-t-on que l'assemblée nati"onale n'a nul

besoin d'etre formée par les ministres? 'Mais

~

ou

se réunissent d'abord les faits qui .consti–

tuent l'expérience du gouvernement? N'est-ce

pas dans les m"áins des agens du pouvoir e:Xé–

cutif?

Peut-on dire

q1~e

ceux qui

.exécutent