(u)
pour_ le
clergé que des j_ouissances annuelles ,
de simples
possessi~ms
revocables
a
la volonté
' du
souverain.
>,..
·
" n y
a plus, la dime n'est pas meme
m~e
possession comme on l'a dit , elle
e~t
une
contribution destinée
a
cette partie du ser–
vice public qui concerne les ministres des
~utels
;
c'est le
subside avec ,lequel
la
na ...
tíon salarie les
officiers de morale et d'ins-
'
truction ...
»
>'
J~entends
A
ce mot
salarier,
beaucoup
de
murmures'
et
l'on diroit qu'il blesse
1
la
dignité du
sacerdoce ; mais, Messieurs ,
il
seroit tems dans cette révolution qui
fait
écfore tant de
S(2ntimens ji1stes
et
généreux,
·qtr~
l'on abjura·t
les
prejugés
d~ignora,nce
.orgueifleuse qui
forit
dédaigner les
n~ot~
"s:alaires et salarids.
Je
ne
connois que trois
manieres d'exister dé!ns·
la
socié~é;
il faut
y
étré :.
MENDIANT", VoLEUR
ou .
SALARIÉ.
Le _
.proprie.ta.ire · n'est
lui-meme
q~re
le premier
des
salariés. Ce que nous appellqns vulgaire1:..
ment sa
própriét~,
n'est autre chose que le
prix que lui
paye
la societé pour les distribu–
tions
qu'il es;t
ch:Irgé de
faire ,
aux autres in–
'tfividus par
ses -consommations et ses dépenses·: