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TH!,

OR.iE

DlJ,

RAiSONNEMÉNt

1

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quoi , l'Adve'r'faire, qt,e

l'on

veut íerrer de pres, s'échapp~

'en

tome liberté

par

cette

porte qu'on ne

lui

avoit¡as

fer.

imée . ( 535 ).

.

~

·

,

·

·

.

II~. 11 faut

que

,

cJans

les

Propofitions_ coriditiónnelle!i;

rAnrécéd~

foit incont½íl:ablement lié avec l'induétion que

l'on en tire

:

fa0s

quoi

l'Adverfaire rúe, fans

inéonfé• '

quence

&

fans a.bfurdité ,

upe ·induB:-ion

que

l'on

tire c·ontre

lui ·;

&

que l ~on ne fauro_it établir d'une 1nanieré certaine

, & ,irréfra.gable.

·C,

Q.

F. D.

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R A D A

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;42. DÉFINITION.

Le

Soryte

ou

la

G'radatio,i,

efi. un raí~

fonnement

formé d'une certaine fuit€

de

pr'opofoions comes

,

liées l'une

a

l'autr,.e

:

dan-s lequel on pa!fe d'une

premiere·

vérité

avouée

'

a

une

a-lttre vérité plus ou moins étoignée,

qué'

1'

on veut établir.

- Le moyen que l'on meten reuvre, pour faire réfulter de la

vériré avouée, la vérité

a

établir, coníiíl:e

a

former comme

une

Chaíne

c0ntinue de

vérités intermédiaires;

qui púiífent lier 'llécef.

f.airement celle--la

a

celle-ci,

&

devenir comme le pont

de

~-ommunication, par

ou

l'on paffera de la premiere

a

la der-.

niere. (

5ºJ ).

·

Ce genre de raifonnement, efl: communément le feul en

ufage , dans les matieres que l'on

difcure-

hors des Ecoles.

Eg voici deux exemples d'apres lefiiuels il fera

facile

d'en

imaginer mille

&

mille autres.

,

.Jº.

Si je

'Veux prouver

que Dieu ne·

renferme

en h; i..

rneme,

ri~n

d'impoffible

&

de répugnant: je pourra1 le

p _rouver par ce raifonnement, •qui

n'eft autre chofe

qu'un '

Soryte

oi}

une Grad¡aion. ·

11

y a dans

la

Nature

-vifible,

un

Etre infiniment intelli..,;

genr

&

ipfiniment puiífant, qui la meut

&

la gouverne,

&

que je nomme Dieu. Ce qui meut

&

gouverne la Nature

viíible, -exifre. Ce qui exifte , eíl: poffible. Ce

qQi

eft

pofil- ·

ble, ne r-enferme en

foi,

aucune répugnanée, aucuí1e impof~

fibilité.

Done,

en paífant

de

la premiere

a

la

derniere affertion ;

il

coníl:e

&

il

eíl: démontr~ que l'Etre ineffable , par qui

eíl:

régi & gouverné ce monde vifible , ne renferme en luí~

i'üéme aucune répügnance, aucune impoffibilité,

11°. De meme,

íi

je .veux prouver que

la

puniti~ n,

d'u

Mécbant

dans

1a

vie future, fuppofe la liberté

dt1

M.éclÍant

dans la vie préfente : je puis le prouver par ce .raifonne.-.

J11ent., qui n'eíl: autre chofe qu'nne gra<lation ou -un foryte.

La

punirion

du

1\!!écha

nt dan

s

la vie future ,

ne

-fera opé,ree

que

par

l'aaion, ou que

fo.us

la

pcrnüffion

&°'fous

la-direétio-')

'

'

)