2.02
(
f.
r.
.
.
ce
ait
hifior'ique
:
ce q,ui
ne
peut avoir
líen,
1,ans.
q_ue
l'obJet
par eux
unanimemem
attefié
foit réel.
.
IV
0 •
Sí j'étois
intimemeqt
perfuadé
que
Diéu
me· p·arle
imérieurement
&
immédiarement par lui-meme ,.
&
qu'il
' m'enfeigne
quelque
vérit.é nouveUe en
g·enre
de· fpécula–
tion
ou
de
prarique:
quel motif
me
faudroit-il
p.our lier
la
réalité
de q,1a perfuaíion,
a
la réalité de fon· o.bjet;
oa
pour
m'aíTurer
indéfeétiblemenc
que c'cfl: DieLl
lui-rneme
qui me parle
&
q·ui
m'inihuit
?
IL
me
faudroit
un
Signe.
miraculeux,
bien noroire, bien feníible,
bien irréfragable;.
pa.r
Ott
Dieu m'attefia.t indéfeél:iblemem
&
fa
préfen.ce&
fon
aétion
fun-1arnrelles.
SECONDE
SE C T I
·o
Nº
T
É
M
o
1 G.
N
A G .E: D E
s I o
É
E
·s.
Q
UELLE
efl la nature- de n~s idées.
?
Quelle: certitud-e
p-euvent donn-er nos idées
?-
Quelle eíl: !'origine de n-os {en-–
fations
&
de nos
idées?
Telles
font
les
qu.efiions fonda-
..mentales
qu'on
pent faire fur cet inréreífant
obj.etdes,
connoiífances
huma-ines. Tel
fera robiet
des.-
quatre para,~
graphcs fui vans.
PRAGRAPHE
P _REMIER.
NATUR.E DES
IntEs~
~82. DÉFIN_ITION.
J,APPELLE
ldée d/u,u chofe,
une pe:-.;
.ception
inrér-ieur.e
&
mentale , qui en efl: une image
in–
telleth1elle :
&
en cela ,
je
!11-€-ts
une diítinfüon entre
une–
-iáée,
qui
cfi
toujours 1~ne
•perception en
,image
;
~
une.·
fenfati'on.,
qui efi une percep1ion fouvent
fans
aucuae
image-.
Par exemple,
I°.
-Q.Há
-A<l
j'ai h -percepti0n
menrale
d~un
-triangle,
d'ufll.
:quané ,
d'\u1 oube ,
<l.'un
Cy,fü=id,re.,
d-e
la
jnfüce, de la
probité ,
de la bienfaifance
;
j'ai d_es
itnages inre-lleél:ueUes.
•ele
ces
ehofes :
-au lieu
que'
q_1:1aad j'ai
la
per5=eption
rtlemale- .
-du
fr0id
&
du cbaud , du dome
&
cle
l'amer,
de
la
fai1:n,
~
d~
l~
~oi_f, d'un fon grave
&
,d'un
1
fon
aigu;
·je n\ i.i aucu n~-
m)age
1meHe
,R.ue!le
de ces ehofos.i
·
'