beaux masques aux yeux bridés nous rappellent plus loin; enfin
la Fleur, le Rocher et I'Oiseau Mouche, dont la composition
annonce déja
l'
époque créole, m'ont paru mieux évoquer le
Nouveau Monde que ces reconstitutions qui mettent en scene
l'habit mais oublient le moine.
Mais je reviens
a
mon propos et crois entendre dire a un
de ces hommes des siecles passés, (un peu agacés de me voir ains}
prendre leur défense), par exemple a celuí aquí nous devons le
Supplément au Voyage de Bougainville: «T out cela est bel et
bon, mais ces textes dont vous vous prévalez, comment savez-vous
qu' ils sont bien 'du temps des Incas? De
l'
eau a passé depuis sous
les ponts, et comme ces gaillards n'avaient pas d'écriture ...»
Au pere du Neveu de Rameau je répondrai, que rai d'abord
eu la matiere et qu 'ensuite il ne me resta plus qu'a séparer non
pas le bon grain de l'ivraie, mais simplement le meilleur du
moins bono
Ce a quoi, Diderot, en bon encyclopédiste rétorquerait : «Mais
quel fut votre critere?».
Et il n 'aurait pas tout a fait tort. C 'était une des difficultés
de ce travail.
La
m~tiere
m'était donnée par cent dix sept poemes publiés
en
I
942 par- M. Farfán, mon professeur de quechua (ou, pour
ne pas lui déplaire, de «runasimi», le mot «quechua" désignant la
race et non la langue). 11 me les avait remis en «hommage d'au–
teur» sans penser alors que je pourrais y trouver un tel profit!
Son livre, qui représente un gros travail de recherches, est,
( 11