se mettaient résolument
a
la recherche de textes et muslques
indiennes.
lis récolterent plus de deux cents textes musicaux, dont cent
quarante comprenaient en meme temps les paroles.
Cette glane leur permit de publier en 1925 un beau livre
qui fit époque, et encore maintenant sert la France au Pérou;
je veux dire «La Musique des Incas et ses survivances».
Dans cette «Somme» sont étudiés avec méthode instruments
de musique, fetes et danses, compositions et textes.
A
l'
ouvrage est joint un ensemble de notations musicales
et poétiques
OU
sont repris la plupart des textes dispersés auxquels
je Vlens de faire allusion.
II
est donc bien osé de revenir sur une question qui semble
épuisée.
rai cependant mes ralsons que I'on va .Iire, et cet essal ser–
vira ainsi d'appendice
a
l'ouvrage des d'Harcourt dont je conti–
nue la tradition.
D'abord
j'
apporte des textes nouveaux. T rois sont complete–
ment inédits; six n'ont jamais été traduits en frans:ais, deux ne l'ont
été que partieIlement et le douzieme peut seulement
l'
avoir été.
Ensuite, il m'a semblé qu'en présentant des poemes, du seul
florilege inca"ique sans que celui-ci soit melé
a
des substances plus
ordinaires, il apparattrait
á
l'état pur et brillerait d'un plus
vif éclat.
En outre, ayant, des mon arrivée au Pérou, voulu ap–
prendre le quechua, j' ai pu faire une traduction plus exacte et
plus sure que mes prédécesseurs qui,
a
ce qu'il m' asemblé, ont
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