LA
vrn
DU
É
TÉRABLE PERE PIERRE CLAVl!R
5406. -
La Vie du Vénérable Pere
Pie rre Claver, de la Compagnie de J esus,
Apotre de Cartagene. Et des Indes Oc–
cidentales. Par le P. Bertrand ·Gabri el
Fleuriau, de la m me ompag nie. A
Pari , Chez Borde let, Rue Saint Jacques,
is- a- vis les J esuites, a Sai nt Ignace.
M.
D CC. LI. Avec Approbation e t Pri–
vilege du Roi.-En
1 2 .
0
,
d e
xic1v-499
ps.,
s.
2 1¡
2
hs. p. n .- ( De que hay varias re–
impresiones y arreglos en francés,
y
tra–
ducciones más
ó
menos completas en
alemán, ing lés, et c.).
A. P.
E L
P.
Jo
it
FER
r
I\DEZ.
H e aquí lo que dice l mi mo
P .
Fleur ia u
en la
Introducdon
á
su obra: «En
165 7
1
e est.
a-
di re trois ans apres la mort d u
P. Claver, le P. Joseph F ernandez avait
dej a fait imp.-imer
a
.fadrid une ie espa–
gnole du sain t missionn air e : mais comme
elle avait é té campos e avant les proces
erbaux qui se firent depuis.. .. , ell e n 'ava it
encore ni" l'étendue, ni
1
a uto rité necessaire
a
bien faire con nai tre toutes le mervei lle
du ser viteur de Dieu. Ce ne fut q u en la
m ' me anné
1657
que les in fo rmat io ns juri–
diqu es
a
ce sujet comm nce rent....: el les
continue rentjusqu' n
1660¡
et c'est sur ce
pieces authentiques...., que le meme jé uite
e pagnol composa u ne nouvelle vie in -4º
qui fut impri mée
a
S aragosse e n
1666 .
e
est un ample recueil de mémoires parse–
més de d igressions h ors d re uvre, interrom–
pus par mille réflexions my tiq ue , ou des
d clamati ons t rop o r a t o ir es, et ouvent
meme arra ngés a vec peu de méthode, pl u–
tó t qu une hi toire crite avec u n certai n
goü t: mais aprcs to ut comme elle contien t
un ra nd nomb re de faits t res -detaillés
quoi ue a ns a sez d ordre , fa ute d a ut•es
m moires, j ava is été obligé de rn'y confor–
mer da ns tout ce q ue je rappcrte ici des
rtus t des rniracles de l a pólre des Jodes
occide nt le ¡et ·e l'avais fa it d'autan t plus
olon 1iers qu'il se t rou vait appu é ur des
au torit · qu on ne pou vait conte te r saos
tém ' rit . Depui , comme
j'
tais sur le poin t
de finir cet ouvrage, il m est tombé entre
les mains une 'ie du P. Claver, écrite en
italien par le
P.
Joseph de Lara, j é uite,
char é de poursuivre la canonLation du
v
nérabl e ser vite ur de Dieu, et imprim e
a
R ome en
1748.
Elle est pr sq ue nti ere–
m nt conforme , pour les faits t le mira–
cles,
a
celle du jésuite espagnol; mais elle a
1
avantage d'e tre tirée des proc s juridiques
dressés ou présentés a Rome pour la cano–
nisation de l'a pó lre de Carth agene; et par
la elle acqui ert un nouveau <legré de certi–
tude et d'authenticité qui ma nque
a
l'autre.
Il
est vrai qu elle ne scrait peut-etre pas
ncore de notre gout, étant, · aussi - bien
que la vie e pag.nole, divisée par chapitres,
saos assez d ordre t de liaison : mais comme
j e n'ai presq ue ríen io éré da ns ce ll e que je
donne ici a u public qui n'en soit tiré, elle
m'a du moins mis en état de contenter les
lecteurs les plus sou ps;on neux, j entends
ceux qui veulen t des preuves de tout ce
qu'on leur r acon te... . Du reste, ceux qui
sont en état de Jire les deux vi es, espag nole
et italienne ea les comparaot avec celle que
je don ne ici e n franctais, pourront aisément
en r econnaitre la d iffé rence : ainsi, quoique
daos plusieurs eni:lroits j e n'aie guere pu
avoi r d'autre mérite que celu i de traduc–
teur (comme il est
arri~· é
a
l'aut ur italien
a]'
ga rd de l'espagnol ). il a fallu d'ailleurs
retra ncher tant de choses inutiles, débroui–
ller tant de circonstan ces mal digérées, et
rétabl ir dan un nouvel ordre tant de faits
déplacés, que, dan s le total, oo trouvera
de ux ouvrages tout d ifférens. Le5 faits et les
miracles ne s' ioventent po int ; et puisqueje
ne pouva is avoir que ces deux auteu rs pour
guid es il n 'est pas étonnant qu'en celaj'aie
1
d i tl es memesch o~e
qu' eux: il s uffitqu'elles
soien t d ites daos un autre tour , un a utre
gout et uo a utre a rrangement qui m'on t
pa ru pl u nat urels» ( r, 6-8 de la ed. de Cler–
mon t -F rr and ,
l
34).
P ero hay que ad vertir dos cosas en estas
palabras.-La primera es que la
Vida
im–
presa en ladri el a ño de
i 6 ~ 7 ,
no es del
P. José F ernández , como ya lo notó Som –
mervogel
(m,
65 · )
cor rig iendo á Backer
(1
r 30) si no del P . Alonso de Aodrade,
como decíamos al núm. 4· 64 en
la
descrip-