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MOLLUSQUES-.
pas seulement ici la particularité d 'etre constitué par
un grand nombre de lobes séparés ou d 'etre mul–
tipl e, il présente encare la singularité r emarquable et
non encore expliquée d 'etre placé dans les branchies.
Chez les Éolides , la substance du foi e occupe seu–
lement, comme nous venons de le dire : l'intérieur
des papilles branchiales; mais nous verrons que , dans
d'autr es genres de la meme famille , les canaux qui en
partent pour se rendre a l' estomac' sont r ecouver ts
dans presque toute leur étendue par les granulations
h épatiques .
Ces canaux , dans les Éolides , ne sout également
pas enveloppés par les granulations jusqu'a leur ex–
trémité; il s se prolongen t , pour ainsi d ire, au dela
de la substance du foie et se terminent au sommet
des appendices branchiaux par un petit ren fl ement
ovo·ide (pl. 24 A, fi g. 5, 7) (1).
(1) D'apres MM. Al der et Hancock, ce prnlongement des canaux
hépatiques s'ouv rirait a l'extérieur, et les papil les branchiales
se~
r aient aipsi perforées a Jeur extrémité ; mais nOUS croyons IlOUS
eh·e assuré que c'est la une erreur qui doit etre attribuée sans
doute
a
ce que ces papilles présentent en effet,
a
leur sommet, un
point arrondi et parfaitement transparent, qu'il e t tres- facile ele
prendre pour un orifice. Serait également erronée, par conséquent,
l'opinion de M. de Quatrefage qui con ielere le petit r enflement
ovoide, par Jeque! les canaux bépatique se terminent au sommet
eles papilles brancbiales, comme un organe particulier,
sécrétant
des organes urticans, analogues
a
ceux des Actinie
,
des Méda–
saires,
etc.; il e t tres-facile de faire pa ser dan cette poche le
matieres qui rempli:.sent le canaux hépatique , et de s'assurer.
ainsi qu'il existe une communication di.recte entre e parties .