UDIBRANCHE .
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Le systeme veineux branchial ou efférent st mieux
délimité et plus apparent que le s steme eineux gé–
uéral ou afférent.
A
pres a oir traversé le réseau vascu–
laire qui recouvre les papilles
branc~1iales,
le saug
. pa e, omme nous l'a ons vu précédemment, dans
une eine
qui
longe l'un des bords de ces appendices ·
toutes ces eines aboutissent
a
des veines plus con i–
dérables qui parcourent la base des branchies et dont
la dispo ition est par conséquent toujours ·en rapport
a ec celle de ces organes; c' st ainsi que; dans
l'Éolide
de CuCJier,
ces veines forment une série de canaux qui ,
de chaque coté de la ligne médiane' se portent de
dehors en dedans, para)Jelement aux veines qui
portent le sang aux branchies. Tout le systeme
ei–
neux branchial vient aboutir généralement
a
trois
troncs principau ou sinus , l' un postérieur et médian,
les deux autires antérieurs el latérau , qui se trou ent
dans l' 'paisseur d
la paroi supérieure du corps el
qui versent directement
le
ang dans l'oreillette
(pl.
24-
B,
fig.
1).
Cette oreillette, assez volumineuse, rec;;oit ces troi s
troncs eineux par sa partie postérieure et médiane ,
et par ses deux. extrémités latérales qui sont un peu
recourbées en avant; c'est du moins la disposition
que l' on trouve dans
l'Éolide de CuCJt°er
et que nous
avons fait représenter sur nos planches ; ses parois,
tres-minces, sont doublées de quelques fihres muscu-
l'aorte antérieure, nous sommes res té dans le doute sur la nature
ele ce parties.