DIBRANCHES.
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po térieµre et externe , partent d 'autres nerfs qui se
rendent exclusivement aux visceres; nous croyons
done 'qu'il faut les considérer comme constituées par
lar' union
d~s
ganglions cérébraux et
~e
ceux qui sont
afTectés aux. organes de la vie végétative. Cette maniere
de oir se
trouv~
confirmée par ce qui
exist~
chez les
Tritonies, dont le systeme nerveux est tout
a
fait ana–
logue
a
e lui des Éolides; dans ces nudihranches' les
masses gaqglionnaires centrales sont divisées, par un
r ' trécissement bien marqué , en deux parties qu_i cor–
responden t évidemrnent aux ganglions cérébraux et
a
ceux don t les nerfs sont des6nés aux visceres.
Dans
l'Éolide
de Cw1ier ,
les yeux sont appliqués sur
les ganglions cér ' braux et forment seulement une pe-·
tite aillie a leur surfacc, comme nous l'a ons déja vu
chez les Pbylli roés; mais, dans d'autres especes , ces
organes a<lher nt a la peau el communiquent alors avec
e ganglions par des nerfi oplique bien distincts .
On oit également
a
la face supérieure des ganglions
cérébraux , en arriere des . eux , la petite capsule qui
r présente l' organe auditif dans ces Mollusques (pJ. 24
' fig . 15).
Les Éolides paraissent ' tre des Mollusque
a sez
commun
dans toutes les mers ; mais
lles ne se
montrent ordinairement sur les ri ages qu 'a cer taines
époque de
l'
ann ' e , du moins daos nos
limats ; on
rencontre au si qu lquefoi
n plein mer, sur les
plant marines errantes .
Donilo. -
Zoo!. Tome
JI.
Partie 11 .