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MOLLUSQUE~ .
qui vient aboutir pres de son orifice extérieur, est celle
qui est connue sous les noms de vésicule de la pourpre ,
de vésicule copulatrice' etc.; quant
a
l'autre conduit'
ses connexions avec la verge nous l'avaient d'abord
fait regarder comme le testicule ; mais , dans
<l'
autres
nudihranches et meme daos quelques especes du genre
Éolide, cette partie se trouve réduite a un canal tres:..
court qui se reod presque directement
a
la verge, ce
qui nous porte a la considérer pl utot comme un simple
canal déférent. D'apres cette dernier e détermination,
l' organe que nous avons décrit comme
l'
o aire, serait
dans les nudibranch es, comme chez les pulmonés, un
organe hermaphrodite sécrétant a la fois les zoosperme
et les ovules; c'est du reste un point que !'observa-·
tion microscopique permettra d ' éclaircir a ec assez de
facilité.
La verge est formée par un organe creux et exser–
tile, comme dans beaucoup d 'autres gastéropodes
( pl.
21~
A, fig. 18 , 19, 20,
v);
son orífice se trouve
placé, comme nous l'avons déj a vu, en a ant et un
peu en dessus de celui de l'oviducte (fig. 18 , 20 ,
J ).
Le systeme musculaire , daos les Éolides, est tout a
fait semblable a celui des autres nudihranches' de
Doris, des Tritonies, etc.
Le systeme ner eux présente aussi , dan · a di -
position , la plus grande analogie a ec elui de Mol–
lusques que nous enons de citer.
L'anneau ner eux se ompo e de quatr petite