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l\10LLUSQUES.
veines qui proviennent des
isceres, et celles qui appar–
tiennent au pied et
a
l'enveloppe extérieure. Celles-ci
sont bien apparentes
a
la base des papilles branchiales
et peuvent meme etre injectées assez facilement dans
les grandes especes; dans
l'Éolide de Cu1Jier,
chacune
des lignes suivant lesquelles s'inserent ces papilles, est
parcourue par une veine volumineuse qui sert
a
la fois
de veine cave et d' artere branchiale; c'est en effet dans
ces vaisseaux que se rend le sang des parties voisines,
et ce sont les branches qui en émanent qui le distri–
buent alL'í: branchies. Quant au s steme eineux vis–
céral, il nous a paru semblable
a
celui des Dori , des
Tritonies, etc. , c'est-a-dire constitué par un certain
nombre de aisseaux qui des
isceres se portent dan
l'
enveloppe ex.térieure , aux points o cup 's par les
organes respiratoires ( 1).
(1) Cette partie du systeme veineux est celle dont l'existence a
été le plus contestée par les naturali tes qui avaient d' abord pré–
tendu que le systeme veineux manquait compl étement dans le
Éolides. Les veines viscérales sont, en effet, beaucoup moins ap–
parentes dans ces l\iollusques que chez les Doris , les Tritonies, etc.,
ou elles constituent de gros vaisseaux que l'on peut injecter avec
une tres-grande facilité; mais si , par leurs petit s dimensions et
par
letJ.rstissus fort peu r ésistants, les Éolides ne peuvent e preter
a
ce moyen de démonstration' l'analogie n'en doit pas moins faire
admettre que ces follusques ne different pas, sous ce rapport, des
nudibranches que nous venons de citer.
ous devons dire cependant
qu'apres avoir examiné de nouveau et sur un grand nombre d'indi–
vidus les deux vaisseaux qui, de la partie postérieure de la ma se
buccale, e rendent dans l' enveloppe extérieure (pi. 24 B , fig. 1
),
et que nous avons décrits ailleur comme de vein
atellites de