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MOLLUSQ ES.
. Les tentacules varient aussi, dans leur forme, sui–
vant les especes; íls son t tan tot allongés et coniques ,
tanlot pédiculés
a
leur base et renflés.
a
leur partie
supérieure qui offre alors des plis ou des feuillets sail–
lants, comme chez les Doris. Ces organes sont tres–
contractiles, mais ils ne sont jamais r étractiles comme
ceux des Tritonies et des Doris, ainsi que l'ont avancé
quelques naturalistes.
En arriere des tentacules dont nous venons de
parler, se voien t, dans quelques especes, deux points
noirs placés sous la peau, qui sont les eux; mais ces
organes ne sont plus apparents dans la plupart des
Éolides .
La
fa
ce supérieure de l' animal présente encore l' ou–
verture anale qui e t située du coté droit, vers le milieu
du corps, et se trouve ordinairement cachée par les
appendices branchiaux , ce qui a fait méconnaitre sa
position par Cuvier et par d'autres naturalistes ( pl.
2.4-
A, fig. 4,
a).
Les faces latérales, ordinairement peu élevées, sont
lisses et transparentes ; elles n ' offrent rien de remar–
quahle, i ce n ' est le tubercule des organes de la géné–
ration qui se trouve placé en avant, du cote droit. Ce
tubercule présente deux ouvertures séparées par un
petit sillon, celle de l'oviducte qui est en arriere,
et celle de l ' organe
mal
e qui est en a ant et un peu
en des.sus de la précédente ( pl. 24 A, fig. 2,
o')
e! ).
L'extrémité antérieure de l'animal, formée par la
tete, présente latéralement deux appendices tentacu–
laires, de forme conique, qui correspondent aux ten-