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MOLLUSQUES .
dans sa disposition, si ce n' est encare dans les Firo–
Jo:ides.
L'ovaire occupe la meme place que le testicule, chez
les males' et offre une structure tout
a
fait analogue
( pl. 17, fig. 1, 2,
o,
et pl. 22, fig. 15, 17, 18,
o ) ;
il
donne naissance
a
un oviducte qui' d'abord tres–
grele, comme
a
l'ordinaire, se renfle pre que aussit6t
en une matrice boursouflée et formant un certain
nombre de circonvolutions serries ( pl. 22, fig. 15,
m, m,
et fig. 18,
rn ) ;
cette matrice
s'
ouvre ensuite
presque directement au dehors,
a
la partie antérieure
et supérieure du nucléus, du coté droit (memes figures,
o' ).
Chez les Carinaires, cet orífice se trouve
a
la
faGe
inférieure du nucléus, en arriere de l'ouverture anale.
Dans les Atlantes, l' utérus nous a paru se prolonger
dans la cavité branchiale et s'y terminer
a
une certaine
distance du bord antérieur du manteau, comme dans
les Gastéropodes pectinibranches (1).
(1) Les Atlantes présentent cette particularité fort singuliere
qu' on ne rencontre presque que des individus males. M. Rang, qui
avait observé ce fait, et qui avait toujours trouvé, sur les individus
qu 'il avait examinés , l'appareil copulateur qui caractérise exté–
rieurement le sexe male, en a conclu, dans son mémoire sur le
genre Atlante, que ces Mollusques sont hermaphrodites ou ont les
sexes réunis sur le meme indívidu. l\fais une telle conclusion est
trop contraire
a
l'analogie pour qu'elle puisse etre admise. En
effet, les Atlante ressemblent trnp aux Carinaires, aux Firoles, etc.,
dans toutes les autres partie de leur organisation, pour qu'elles
puissen t s'en éloi gner
a
ce point' sous le rapport de organe de
la générntion. Du reste, en examinant un u·es- grand nombre
d'Atlantes dans ce but, nous avons trouvé deux individus n'ayan t