HÉTÉROPODES .
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Dans les Firoloi'des, la disposition de cet appareil
es t , comme nous l'avons dit, un pe1.i différente. L'o-
aire occup
la partie postérieure du nucléus, et se
reéo nnai t fac ilement aux reufs dont il est ordinaire–
men t rempli ( pl.
16,
fig.
1,
2, 3, 4,
o) ;
mais cet
ovaire ne donne naissance qu'a un canal assez large
qoi , apres un trajet tres-court et sans former de cir–
convolutions' vient s'ouvrir a la partie
inf~rieure
du
nucléus (pl.
16,
fig.
1
et 3).
La derniere partie de l'appareil générateur femelle
présente, dans tous les Hétéropodes, une serte de vé–
sicule de.couleur noiratre, quelquefois comme multi–
fide ( pi. 22, fig.
19 ),
qui vient s'aboucher dans la
matrice par un canal assez grele, tout pres de son orí–
fice extérieur ( pl.
16,
fig. .3,
x ,
et pl. 22, fig.
15
et
1 ,
.x ) ;
mai ce tte partie n ou asembl é avoir d 'autres
connexions que nous n 'avons pu saisir d 'une maniere
suffisante et qui demandent par conséquent de nou–
velles r echerch es ; n ous la on id érer ons pro
i
oire–
ment comme l'analogue de la vésicule copulatrice qui,
dans la plupart des Mollusques , accompagne la termi–
naison de l'oviducte ou de la matrice.
D'apres le détails que nous venons de donner sur
l'appareil de la génération dan s les Hétéropodes , J' on
pas l'appareil copulateur qui e5t propre aux males, et sur lesquels
nous avons fait les observations que nous donnons ci-des us. fal–
heui·eusement le dimensions extremement petites de ces
'.Iollus–
ques, et leur état de con tr aotion , par suite d' un long séjour dans
l'alcool, ne nous ont pas p rmis d'élucider d' une manier e com–
plete ce point impo1·tan t de leur organisation .