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MOLLUSQ ES .
ques. Mais dans
les
autres Hétéropodes, cette cou–
che est beaucoup moins apparente et semble meme
se confondre avec le derme, dans la plupart de ces
Mollusques ; dans quelques Firoles, l'on voit encore
des faisceaux longitudinaux bien distincts venir se
terrniner
a
la partie postérieure du corps. Chez les
Atlantes, dont le corps peut se retirer en entier dans
la coquille, ce mouvement s' opere par le moyen d 'un
muscle columellaire tout a fait semblable
a
celui des
Gastéropodes a coquille turbirrée ; simple
a
son inser–
tion en arri ere, ce muscle se di ise
an térieu~ement
en
plusieurs faisceaux qui se rendent
a
la tete'
a
la na–
geo ire, a la veutouse que celle-ci pré ente sur son bord
postérieur' et
a
la partie de
l'
animal qui supporte
l'
o–
percule; quelques-un de ce
fais eau
se subdivisent
eux-memes en fa isceaux secondaires, comme le repré–
sentent nos figures ( pl. 23, fig. 1 , et pl. 23
bis,
m,
m, m).
La partie du systeme musculaire qui appartient a
l'orgaue locomoteur ou
a
la nageoire, et qui che'z les
Atlantes, omme nous enons de le oir, e t une dé–
pendance de celle que nou avons déja
d~crite,
en e t
tout
a
fa it di tincte dan les autres H 'téropode ; dans
ceux-ci, cette partie du s steme musculaire e t consti–
tuée par des fai ceaux qui, ele la partie moyenne et
inférieure du co rps, se rendent, de chaque cot
I)
a
la
nageoire sur laquelle ils formen t un ertain nombre de
couches plu ou moin di tincte . Ces faiscea ux
'en–
tre-croisent, a ant de former ce
couche , de telle
sorte que ceux qui viennent du coté droit vont con-