HÉTÉROPODES .
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unique qui parcourt la base des branchies, pour dis–
tribuer le sang
a
ces organes.
Quant au s steme veineux branchial, toujours mieux
· délimité que le systeme veineux général , il est <lisposé
dans les Hétéropodes comme dans tous les autres
.Mollusques. Les veines qui rapportent le sang des
branchies, viennent se jeter, lanlót dans deux troncs
qui se réu nissent ensuite
a
peu de distancé de l'oreil–
lette, ainsi qu'on le voi t chez les Carinaires, t_antót
dans un tronc unique qui suit la ligne des branchies;
ce tte demiere disposition , que l'on trouve chez les
Atlantes, rappelle tout
a
fait celle qu'offre le tronc de
la veine branchiale daos les Gastéropodes pectinibran–
ches (pl. 23, fig. 1 et 18).
Les sexes sonl sépar és dans tous les Hétéropo–
des (1).
Dans les males, le testicule fo rme une masse granu–
leuse, blanche ou grisalre, qui occupe ordinairement
la partie postérieure et supérieure du nucl éus (pl. 16,
fig. 10,
o
(2) ; pl. 17, fig , 6, 12, 15,
t ;
pl. 22, fig.1 ,
(1) M.
Laul'illard est le premier qui ait reconnu la distinctioa
des sexes dans les Hétél'opodes , chez les Ca1·inaires; les observa–
tions de ce naturaliste ont été conlirmées plus tard par celles de
l\'L
'lilne-Edwards, sur les memes Mollusques (
Ann. des scienc .
nat. ,
2° série, tom. XVIII, pag. 323 ).
ous devons dire cepen–
dant que l\'L Lesuem· avait déja indiqué , avant les obsel'vatems
-que nous venons ele citei-, la distinction des sexes chez les Firoles,
dans son Mémoire sur ces l\follusques
(Jo1trn. of
tite acad. of the
nat. scienc. of Philadelphia,
vol.
1,
pag. 3 ).
(2) Cette lettl'e a été mal mise sur notre fi gure et devrait étre