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VOYAGE
ressaient la prospérité de son royaume septinsulaire.
Ils se séparerent ensuite avec toutes les marques de la
plus cordiale affection, apres etre convenus que le com–
mandant reviendrait le soir pour aller avec Kanil éaouli
faire ses visites d'adieu aux princesses.
En sortant de chez le roí, M. Vaillant n'eut rien de
plus pressé que de se rendre chez les deux
Fran~ais
a
qui il
fit
part de ce qu 'il avait obtenu pour eux. Ces braves
gens, dont la conduite parfaitement exemplaire justifiait
d'ailleurs l'intéret qu'il leu r témoignait, ne savaient com–
ment exprimer leur reconnaissance : leurs bénédictions
Je payerent et au dela de ses démarches en leur faveur.
Arrivée de la corvette auglaise
l'Actéo11.
11 retournait
a
bord de
la Bonite,
quand un trois–
mats anglais parut
¡,
l'horizon, se dirigeant ers 1-Iono–
lulu : c'était la corvette
l'Actéon
commandée par lord
Russel, ainsi qu'on l'apprit peu de temps apres. Le calme
qui la surprit aux approches de la rade ne luí permit
pas de mouiller avant la nuit, mais M. Vaillant n'attendit
pas ce moment pour expédier
a
bord de cette corvette
un officier cbargé de présenter au commandant ses com–
pliments et ses offres de service.
L'Actéon,
parti d 'Angleterre dans les prerniers jours
de mai, avait reláché sur les cotes du Chili, d'ou il s'é–
tait dirigé sur les iles Sandwich en touchant aux Mar–
qu1ses.
e bútiment de ait, disait-on, p·rendre M. Walsh