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VOYAGE
JOyeux compagnons de plaisir, avec qui
il
eut désiré
vivre dans une cordiale intimité et il s'affiigeait vivement
d'en etre sit6t séparé.
Chacun, comme on le voit, avait contribué, pour sa
part et selon les convenances de sa position,
a
év~iller
dans le creur du roi des Sandwich des sentiments de
sympathie pour le nom frarn;;ais.
Le commandant ne pouvait pas désirer de meilleures
dispositions dans son royal bote; il en profita pour lui
parler de I'objet qui le préoccupait le plus.
Le commandant recommande au roí les deux ouV!'iers
frau~is
établis
a
Hoaolulu,
ainsi que M. Walsh.
Les deux ouvriers frarn;;ais restés
a
Honolulu étaient
tolérés plut6t qu'autorisés formellement
a
se fixer
a
de–
meure sur le terrain qu'ils
y
occupaient. Le roi s'engagea
de la maniere la plus positive
a
leur en laisser la pleine
jouissance et
a
les protéger dans leurs personnes et dans
tous leurs intérets . Comme
l\'l.
Vaillant lui disait qu'il les
avait recúmmandés au consul d 'Angleterre, afin que
celui-ci lui transmit leurs réclamations, dans le cas ou
ils seraient molestés :
ce
ils n 'en ont pas besoin, répondit
le roi, e'est moi qui me charge de veiller sur eux..Qu'ils
viennent me trouver s'ils ont
a
se plaindre de quelqu'un,
je leur rendrai justice. sans avoir besoin que personne
m'en sollicite, et rnalheur
a
celui qui oserait essayer
contre eux quelque vexation .
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