![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0131.jpg)
DE LA BONITE.
1<;!1
[ e::sw·es sollicitées par le commercc franc¡ais.
Aussi les capitaines de· notre marine marcbande, que
protége sur les cotes du Chili et du Pérou
un~
station
permanente, ne demandent-ils d 'autre protection sur
celles du Mexique et de la Californie que celle d'un bati–
ment qui visiterait une fois
l'
an, dans la ·saison conve–
nable, les porls de San Bias, Mazatland et Guaymas .
Mais ils voudráient aussi que ce batiment et les autres
batiments de la station pussent leur rendre, en ce qui
concerne le transport des v;lleurs, les services que rend
la marine anglaise aux négociants de cette nation. Et
c'est ce qu 'ils n'ont pu obtenir encore.
Ce service ne consiste pas seule.ment
a
se charger du
numéraire et qes métaux précieux qu'en aucun cas nos
négociants, pas plus que les Anglais, ne voudraient con–
fier
a
des navires du commerc€. S'il en était ainsi, ils
n'auraient que des actions de graces
a
rendre
a
la marine
militaire, car les commandants des bati111ents de guerre
fran9ais opérant leur retour se sont toujours empressés
de s'en charger.
11
ne suffirait meme pas que eles occasions plus fré–
quentes et plus régulieres fussent a cet égard assurées au
commerce.
11
faut encore, et c'est la le point délicat, que les expé–
ditions
de
valeurs par batiments de l'État soient faites
dans des conditions qui permettent aux chargeurs d 'en