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VOYAGE
de en t de
.-0. Quand il éclatenl le long de · óte du
Mexiqu e, leur Curie s'e ' rce pendant <l ouze ou quinz
heures. lis
so ul ev~nt
une mer tellement mon trueu
qu
les batiment
urpris a l'ancre ou trop tardifs
a
gagner
le large sont infailliblement jetés a la cóte .
Heureusement quelques pronostics permettenl aux na–
vigateurs de pré oír l'approcbe de ce redoutaJ le tem–
petes . La mer grossit, sans cau e apparente,
ingt-quatre
ou meme trente-six heures avant le commencement du
coup de ven
l.
Le ciel a aussi un aspect particuli er; mais
il faut bien connaitre le pays pour distinguer surement
ces signes précurseurs de l' orage.
Pendant l'hivernage les habitants de San Blas et de
Mazatland se retirent daos l'in térieur des terres pour
y
chercher un climat plus saín. Les affa ire
ont alors su -
peodues; le communication
a ec la óte ont inter–
rompues forcément,
a
cause du mau ais état de cbe–
mins de enu
pour la pluparl de
éritables lits <le
torren t.
On comprend que
to ut~s
ces cau es éloignent les na-
ires pendaut l'hivernage et que toute l' activité c mmer–
ciale se déploie exclusivement pendant la belle ai on.
Or, comme on l'a u plus haut, la mi sion du batiment
de guerre envoyé annuellement dan ce parag s, com–
mence avec le premiers jours de beau temp
t ne fioit
qu'a l'approcbe de la
aison pluvieu e. Elle
t
aussi
compl ' te que pos ible.