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i20

VOYAGE

de en t de

.-0. Quand il éclatenl le long de · óte du

Mexiqu e, leur Curie s'e ' rce pendant <l ouze ou quinz

heures. lis

so ul ev~nt

une mer tellement mon trueu

qu

les batiment

urpris a l'ancre ou trop tardifs

a

gagner

le large sont infailliblement jetés a la cóte .

Heureusement quelques pronostics permettenl aux na–

vigateurs de pré oír l'approcbe de ce redoutaJ le tem–

petes . La mer grossit, sans cau e apparente,

ingt-quatre

ou meme trente-six heures avant le commencement du

coup de ven

l.

Le ciel a aussi un aspect particuli er; mais

il faut bien connaitre le pays pour distinguer surement

ces signes précurseurs de l' orage.

Pendant l'hivernage les habitants de San Blas et de

Mazatland se retirent daos l'in térieur des terres pour

y

chercher un climat plus saín. Les affa ire

ont alors su -

peodues; le communication

a ec la óte ont inter–

rompues forcément,

a

cause du mau ais état de cbe–

mins de enu

pour la pluparl de

éritables lits <le

torren t.

On comprend que

to ut~s

ces cau es éloignent les na-

ires pendaut l'hivernage et que toute l' activité c mmer–

ciale se déploie exclusivement pendant la belle ai on.

Or, comme on l'a u plus haut, la mi sion du batiment

de guerre envoyé annuellement dan ce parag s, com–

mence avec le premiers jours de beau temp

t ne fioit

qu'a l'approcbe de la

aison pluvieu e. Elle

t

aussi

compl ' te que pos ible.