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;,

DE LA BO -ITE .

i25

interdit aux officiers de la marine militaire toute initia–

tion daos des opérations de commerce. C_' est du moins ce

qu'on a pensé, et, bien que cette raison n 'ait pas été

goutée de tout le monde, on n'en saurait. pourtant rné·

connaitre

valeur. La -carriere militaire n'est point le

chemin de

la

fortune. Elle n'offre pour récompense

a

ceux qui s'y consacreht que la considération si bien due

au dévouement désintéressé,

a

cette fleur de délicatesse

dont nos officiers de marine se sont toujours piqués. 11

faut done bien se garder de tout ce qui,

a

tort ou

a

rai–

son, pourrait

y

porter quelque atteinte.

Services qu'auraient pu rendre les paquebots transatlantiques.

Est-ce

a

dire qu'on ne puisse ríen faire pour procurer

au commerce

fran~ais

l'aide et les facilités qu'il a si in–

stamment réclamées? Non, sans doute. Aussi le gouver–

nement s'est-il vivement préoccupé de cette question.

Sa solution

en~rait

pour beaucoup daos le projet d'éta–

hlissement d 'un service régulier de paquebots militaires

entre la France et l'Amérique; projet arreté en

1840,

pour l'exécution duquel tout était déja préparé au bout

de quatre ans et dont il est permis de regretter l'aban–

don ultérieur, alors que ]es dépenses de premieres mises

étaient consommées.

U ne m'appartient pas de discuter la valeur des rai–

sons qui ont donné gain de cause aux adversaires de

l'institution des paquebots mi1itaires . Pour eux la ques-