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382

VOYAGE

l' h ypoll1 ese de l'uniformit é de

la

marche moyenn e,

il en r ésulle que ces errenrs seraient maximum vers

Je milieu el e Ja trave rsée, e t irai enl de la en décro is–

sanl ve rs les points de d épart et d 'arrivée, suivant Ja

lo i que no us avons é tabli e.

~ais

pui squ 'il est seul ement probable que Ja mar–

ch e progressive est plus pres d e la marc.h e réell e qu e

la march e moye nn e uniforme, il ne serait pas exac t

d e poseren prínc ipe et d' une mani ere absolu e que les

mes ures chronomét1·iques doivent e tre calcul ées avec

Ja marche progressive. C'es t da ns les comparai son s

diurnes qu 'il faudra étudi er le rno uvement d es mon–

tres, pour en d éd uire avec quelque cer titude Jaquelle

d e ces d eux bypoth eses on devra appliqu e r

a

la co r–

rec tion des longitud es.

Les comparai sons 'diurn es, telles qu 'on les fait gé–

néralemen t a bo rd ' so nt lo in d 'e tre assez · rigo ureuses

pou r rendre sensiLl es les pe tit s écarts auxquels les

mo ntr~es

comparées p euvent elre suj e ttes l'une ou

l'a11tre ,

O ll

to ut es deux

a

la fois ; ell es ne peu ent qu e

signal,e r un éca rt brusque e t no table, et appele r Ja

rnéfümce sur les résult a ts d e la mo ntre qui en est af–

f'ec tée. Mais, pour d éco uvrir

a

quelJe montre il

fo11t

a ttribu e r l'éca rt sign·aJé par les compa raisons, il ne

suffit pas de compare r les montres

a

l'un e d 'ell e ' il

fa ut les cornparer d eux

a

deux . On

'crira , non-seu le–

ment le résultat de la comparaiso n, mais e ncore Ja dif–

férence d e deux comparaisons co nsécuti ves. Si Je

mouvement d es mont res es t uni fo rme, la diffé rence

de deux comparai sons conséc'uLi es es l aus i uni-