APPENDICES.
APPENDICE N° 2.
Farda.n"
qucr.tiotlu,
iJl
quibUl varia Italorllm ingettia explica1ltur,
_ltaqlle alía IcilU non indigna. Autore Philalelte Polytopien.i li"•.
parmi.
se trouve
Mauritii ScO!vO! carmen.
Quos hominum mores varlOI quu deDlquo meDlII
Diverso profert Itala terra '010
Qulsve ,Iris animus, mulierum et strennua vlrtlll
Pulehre hoe exlli eodlce lector
hab~.
Neapoli «xcudebat Martinu. de Ragusia.
Anno MDXXJl:VI. (Vingt–
qualre feui\. en petit in-octavo.) Ce petit écrit, dont Ra nke a tiré
parti dans son
Bistoire de8 Pape.,
1, p. 385, est
con~idéré
comme
pl'Ovenanl d'Ortensio Landi (comp. TIl\.lBOSCDl, VII,
800
a
8 12),
sans que l'auteur
'J
soit indiqué d'une maniere quelconque. Le
litre s'explique par le faíl que l'auleur inconnu rapporte des
eÍltretiens qu'a dans un bain pres de Lucques,
a
Forcium, Iloe
nombreuse société d'bommes et de femmes (voil' leurs noms, qui
sonl sans doute réels, fol. 3 b, fol. 14 b), sur cette question :
D'ou vienl la grande différence qui existe
ent.reles hornmes? CeUe
question n'est pas résolue par les interlocuteurs, mais i1s énu–
merent une quantité de différences parmi toutes cclIes qui se
remarquaient entre les Italicns d'alOfs : celIes des études, du
commerce, des aptitudes militaires (c'est lA le passage dont
Ranke a tiré parti), de la confeclion des munitions de guerre, de
la maniere de vivre, de I'babillemenl, du langage, de I'intelli–
gence, de la propension
a
la haine el
a
l'affection, de la maniére
de se faire aimer, de recevoir des hotes, de manger; l'ouvra[;c
se termine par des considérations sur la différence qui existe
entre les systemes pbilosophíques. Un cbapitre d'une é-tendlle–
particuJierement considérable est consacré aux temmes ;
a
la
différence qui existe entre elles en général,
a
la puissance de leur
beauté, s\lrtout
a
la question de savoir si les femmes sont égales
ou supérieures
aUI
hommes. Ces cbapitres et d'aulres du méme
ouvrage nous ont servi plus bas, daos certains passages. Nous
DOUS
contenterons ici de citer le chapitre suivant, que nous
avons choisi comme écbantillon (fol. 7
b
ss.) ;
ilpel'iam nune qUlB .it in
Clln.ilio aut dando alll accipiendo diuimilitudo. Prcrstal/t con.ilio Mediola–
nenle8, .ed aliorum gratia, POti11l quam sua. Sunt nullo cOI/.ilio Genuensu,
Rumor es! lIenelol abundare. SUl/t perutili eonlilio Lucen'eI, idque apert6
indicartult, &um
in
tanto totilU ItaliO! ardore, tol hOltibu. circumsepli sualll
libertatem, ad quam nati videntur semper tillati .inl, nuUa quidem,
ártl
eapi/;', aut fortunarum (portunarum) ratione habita, Quis porro non
~ehe
rTUnter admiretur
7
Qui. callida con.ilia
IUII1
.tupeat? Equidem
fUoti~