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lttOEURS ET RELIGION.

poser que les jubílés furent institués en putie ponr

régulariser et rendre inoffensif autant que possible cet

étraoge besoin de locomotion; aussi les peIerinages

ilaliens qui étaieot devenus célebres daos l'intervalJe,

comme Loreto, par exemple, cbercherent et réussirent–

ils

a

attirer une partie des voyageurs

l.

Mais sous l'empire de certaines circonstaoces terribles

lln voit .parfois se réveiUer eette fureur de pénitence qui

caraclérisait le moy.enAge; le peuple effrayé, surtout

quand des prodiges vienoent sejoindre au malheur public,

veut apaiser le ciel par des Bagellations, des supplications,

des jeunes extraordina.lrcs, des processions solennelles et

des édits sur la réforme des mamrs. C'esl ce qui eut tieu

a

Bologne·, lors de la peste et du Lremblement de terre de

1467',

et

a

Sieone, lors des troubles de 1496, pour ne

citer que deux e.lemples entre mille. Ce qui est vraiment

émouvant. ce sont les scenes qui se passerent

a

Mitan en

par les processions des

Dealbali;

il

dura presque deux mois,

s'éteodaot des Alpes

a

l.ucques, de

1;\

fl

Florenceet méme plus

loio ; c'est ce que constate Léoo.

AIl.BTL .....OS,

Bisl. Flor.,

lib.

XU;

l'auteur s'exprime presque daos les fUémes termes daos ses

Rer.

11iU.

/ti.I.

(Rd.

Art;eilt.,

16tO,

p.

252,)

1

Des pelerioages ayant

pOUI'

but de¡ eod.roits éloi{l"oés devien–

Dent déj;\ tort rares. Ceux des prioces de la maisoo d'Este ;\ Jérn–

salem,

1

Sant·Ya¡yo el ;\ Vieooe 30nt én umérés dans

le

fliario

Fer–

rare'6.

(Voir

MURáT.,

XXIV,

col.

182, 187, 190, 279.)

Voj¡· celui de

Rioaldo Albizzi eo Terre Saiote daos

lIJACOHVBLLI,

Slor.jior.,

1.

V.

Parfois c'est aussi le désir de la gloire

qUI

les fait entreprendre ;

II

propos de Liooardi Frescobaldi, qui vouJai t al ler avec un com–

paguon faire uo peJerioarre au saiot Sépulere

(Ve1'S

14GO), le

cbro–

niqueur Giov. cal'alcaOli dit

(/SI,

jiorelll¡'/$.

ed. Pol idori,

1838, 11,

p.

418):

Slifflm·oirDdi elernarsi

nella

mellte

degli ftomim· fu/uri.

-

Le

pot!me de Ponlaous :

ild

amicos

Hl'eNllolyBUllll

projiciuenles

(Opp.,

IV,

3416

ss.), se rapporte-t-iJ ;\ uo pelerinage ou ;\ une teotative

falle

¡iour conquérir la Terre Sainte?

~

BORSBLLIS,

AntUlI.

Bon. ,

daos

MUIl.4'T.,

XXIII, col. 899.

l ALLEGIIBTTO,

dans

MURAT.,

XXlll, col. 855 ss.

Le

bruit s'élait

répandu qu·¡¡ était tombé une pluie de sang au"X portes de Sienne.

Tout le monde e précipita hors de la 'VilJe;

la'llQt gli hOlA¡tli

di

glvi.ir.io

IWn

lo

credollo.