CHAPITRE IV
Ll FORMB SUPÉRJEURE DE LA SOCIABJLITB
Au commencement du seizieme siecle, du moin , cettc
forme est belle et réguliere; elle repose sur une conven–
tioo, tacite ou Don, qui 'inspire surlout du but
a
atteio–
dre et de la eonvenanee, et qui est juste l'oppo é de
l'étiquelte pureo Dans des cercles peu raftloés qui avaiell t
le earactere d'une eorporation permanente,
il
y avait
des statuts et des admissions en forme, eomme, par
exemple, dan ees bruyantes et joyeuses soeiétés dont
parle Vasari
1;
les réuoions régulieres de corps aussi
Dombreux rendaieot possible la représentation des eomé–
dies les plus importantes d' Hlors. Les sociétés réunies
par ha ard et pour un temps limité seulement acceplaient
volontiers les lois éphémeres de la dame la plus considé.
rabie. Tout le monde conoait le début du
Décaméron
de
Boceace et considere l'empire de Pampinéa sur la sociélé
eomme une agréable fiction;
il
est certain que ee n'est
la qu'uDe fantaisie de l'auteur, mais e'est une fa ntaisie
I VASl n l,
XII, p. 9 el 11,
Vita de Rtutici.
-
Qu'on
y
ajoute la
cJique médisnnte d'artistes
rAp~s,
XI, 216 ss. -
Vita d·AriltotiliJ.
- .Les
cap itali
dI> l\Jachiavel sur une société de plaisir (dans les
Opere
millori,
p. 407) sont une cari cature comique de statuts Gil
sociétés, dans le aenre du monde ren versé. - Ce qui est et res–
tera incomparable, c'est la des I'.plion de la soirée
d'al'tiii~ej
,
ROlue, chez Ben venuto Cellini,
J,
chapo xxx.
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