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GUATEMALA.

275

une descriptiw1 des antiquítés d'Utat–

lan' et ce qu'il en dit vient a l'appui

d

e .notre opinio

n

ur

la gran<leur et

la

maanillveo.ce

~~

cettt: ca.p>t¡¡,Je.

L'

vi

lle ét;ilt cqns

trµite sur une

él~ya­

tioa, aQn

q\\~

Lé précipice qui l'entotL–

rait tui ,ervlt de tossé;

Ol~

n,'y ppuvait

arril•er

~L\e

Jlar deux passages tres–

étroilS defe(\ us par un

\!~1&teau.

C(}tte

s¡tuation admirablement

cho~ie.

at–

iestait da,ns les fondqteurs cJ'Vtiltlíl.n

µne Íl'\telliaeqce éclairée par des con–

naissance.s positives en 1,11atiere de

fo~tific¡¡tion. Au, centre de la capitale

s~

trpuvait le palais du rQi) entoui:é

de~

p'aisons des Inpiens nobles. Líl,

PºíW,•

lation était 5¡ no¡nbreuse) gt\jl

le

r(\i

t(ra d'elle

!\~ule

72,000

solc\í\ts po11r

combattre les Espagnols.

J:>~rmi

\ii¡¡

édilic,es, on rtl11,1arquqit

~urto¡.1t,

p.oiu:

l'r,tend,ue et la division., le

Séniin«~e,

(_(t\i recevai

t jusqu

'a

(\,000

jeunes

g~ns,

nourrjs, h

,abjll.és

et instruits ª1'x fra'

~e

l'Etat;

60 di

recteurs ou précep–

teurs y étaient eQlployés

a

l'imseigne–

ú1ent. Indépendam111ent des chilteaux

spacieux d'Atalaya et

cleResgua~do,

qu·

pouvaient contenir ele nombreuses

~ar­

nisons, le grand pala\s qu roí de Quiché

~~rv<iit

a

la défense

d¡i

la ville.;.-on a ure

qu'il le <lisputaít en magnillcen_ce aupa–

lais. de

~loctézuma

a Terw

chíitlan et

q

celui de !'inca !le

Cuz.co.

Sa faqade,

qe rest a l'ouest'

ª''ait ~

76

pas géo–

métriquos, et ses cotés 728 : il

et(\i~

constntit en plerres de diverses cou–

leurs eL dans d'élégantes proportions.

II

se divi uit en sept partie d¡s,tinc–

te .

v.1

pre111iere seryait Ae quartier

a

1.rne

troupe no,n1breuse de lanciers,

d'arohers et d'autres soldats d'élite for-

1~1 t111t

la garde du roí. La seconde était

de tlnée a

l'habitatiol~

rles

pr~1wes e~

parcnts <lu roi

qui , pendaut tout le

tf.mps de leur

céli~ílt,

y

étaient somp–

tueu ement cntretenus.

I~a

troisieme

é~ait

la !lc¡11eure du ro,i \ui-mfüne.

Dan~

cettc part1e du palais se t\·ouvaient le

trésor royal, le tribunal des juges du

penple eL un immense déeot d'armes.

La

qqatri~~1e

et la cinquieme division

du palnis servaient

a

l'habitation des–

femmos et des concubines du monar–

que, qui toutes étaient traitées comme

re¡nes, ayant

~ha~\W\l.

un

11ppacte.n~ent

&éparé

1

ayee

Ja1

1

d1~~

1

v,~r~e~s

1

ba!ns.,

volieres

1

e.te

. La

~·x~eme

qiv1s1on eta1t

une

SO,fl

~. de

collég,e

~¡\s.enyé !\U~

prin–

cesses Uu s.ang royal.

Ce

n'est pas

Stl\l\eqient

p~r

le$

gr,a~d~s

cités du Guate111a\&

~\

1,1ar le

s. ~d1-

fices qu'e)les i·enferffiíJ,Íen'

<l"ª

no.us

voulons

p~·ouvei; t¡icivilis1,\ti~n,~es

~-111é­

ricains

dura(\~

9,e.S

siecles

1

fe.~u\el\;

nq\l-S

\rouyons, dans la légis1at10

~e <:~s

' p.e11ples des arguq1ents npn

Il¡'\OlUS

s¡–

gniúcatifs. Po1w m: parler.

q~ie

dei¡ 101s

~~.

l'e\npir(l 9'Utatlan,

~l~e~ s,uf~rai~nt

~eµ\~s l~our !\'tes~er

une

or~ao.~at\o,n

f~~ol\de

en

re~ultats

¡n:évillU .. Noqi¡

¡ll{ons en. donuer un

é\per~u

gm com–

Plé-tera

la

démo,¡;lstr~ti~Xl·

-

~\1 gouveipeq~ent, et~\t

unE\

~non~1-c\ue

e(\to,t~ree d'u~e

ílP

lQ.crat1e

P.l.\\S.

s<Jnte

1

{J1a\S

SQUll'\\S~.

L ' qpiHl

de

S[lC–

Ct)!¡SÍOll au Vóne étai.t féglé comme

d¡rns les États .moder(\es,·\

~eulement,

s\

\.'tl{'l

~es

héiitiers

~e

a

cqurpnn~

éfaj~

incapa\l\\l. de

f\O,uv,~r11iii:

, on lq

{or~11!t '

a

se

co,r;i~e(\ter

toute sa vie de

son titre de.

elect

ou

~e

r¡J¿ef.

Cette

1~~~

exc¡?plion

3;U

ei:i¡:i~ipe A'!1érédit~

eta1t une

~wrant1e

p,o,ur la, r;iat¡pn, qm

été\it 11\ns1 assurée de

n'eq:e

jau1ais

sg111'\)ii¡e aux volontés d'Hn idiot ou

d\1 n

fou.

La

roy~uté

était assistée d'u11 con–

s~il

d'lhat CQIU(\Osé

~~ vit~g\-quatre

membres, et ch;Jjgé de dé.libérer avec

le sp¡1ve1•ain sur

tout~s

les affaires

politiques et

m

ilitaire~.

\rini les pri–

viléges et les,

distinctio.Qs

affcptés nu

íitre tle cons

eiller, µgupj

t le droit,

alors fort envié

1

d,e porter la litiere

du roí sur les épau1es. Cpmme com–

pensiition des honneurs réservés i1 ces

hautes fonctions

~

le moindre déL\t

commis par les conseillers était puní

avec une extreme

~é\·~rit~.

lndépen–

da1r¡ment des affaires pQljpques et des

imérets de.1'ar111ée, L'<idaúnistration de

la.

~µstice

et \a perceptioq ¡les- qwenus

de l'e¡npire faisaient nartip de¡¡ attri–

butions de ces especes ele 1;ninistres-ju–

ges.

A

insi les pouvoirs

lé~isla

ti(,

exé–

cutif et judiciaire, et

me.me

l'<idmi–

ni tration , étnient CQ

nfonc\us

. Ce vice

<l'organ isation se retrouve chez. la plu-

18.