GUATEMALA.
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une descriptiw1 des antiquítés d'Utat–
lan' et ce qu'il en dit vient a l'appui
d
e .notre opinion
ur
la gran<leur et
la
maanillveo.ce~~
cettt: ca.p>t¡¡,Je.
L'
vi
lle ét;ilt cqnstrµite sur une
él~ya
tioa, aQn
q\\~
Lé précipice qui l'entotL–
rait tui ,ervlt de tossé;
Ol~
n,'y ppuvait
arril•er
~L\e
Jlar deux passages tres–
étroilS defe(\ us par un
\!~1&teau.
C(}tte
s¡tuation admirablement
cho~ie.
at–
iestait da,ns les fondqteurs cJ'Vtiltlíl.n
µne Íl'\telliaeqce éclairée par des con–
naissance.s positives en 1,11atiere de
fo~tific¡¡tion. Au, centre de la capitale
s~
trpuvait le palais du rQi) entoui:é
de~
p'aisons des Inpiens nobles. Líl,
PºíW,•
lation était 5¡ no¡nbreuse) gt\jl
le
r(\i
t(ra d'elle
!\~ule
72,000
solc\í\ts po11r
combattre les Espagnols.
J:>~rmi
\ii¡¡
édilic,es, on rtl11,1arquqit
~urto¡.1t,
p.oiu:
l'r,tend,ue et la division., le
Séniin«~e,
(_(t\i recevai
t jusqu'a
(\,000
jeunes
g~ns,
nourrjs, h
,abjll.éset instruits ª1'x fra'
~e
l'Etat;
60 directeurs ou précep–
teurs y étaient eQlployés
a
l'imseigne–
ú1ent. Indépendam111ent des chilteaux
spacieux d'Atalaya et
cleResgua~do,
qu·
pouvaient contenir ele nombreuses
~ar
nisons, le grand pala\s qu roí de Quiché
~~rv<iit
a
la défense
d¡i
la ville.;.-on a ure
qu'il le <lisputaít en magnillcen_ce aupa–
lais. de
~loctézuma
a Terwchíitlan et
q
celui de !'inca !le
Cuz.co.Sa faqade,
qe rest a l'ouest'
ª''ait ~76
pas géo–
métriquos, et ses cotés 728 : il
et(\i~
constntit en plerres de diverses cou–
leurs eL dans d'élégantes proportions.
II
se divi uit en sept partie d¡s,tinc–
te .
v.1
pre111iere seryait Ae quartier
a
1.rne
troupe no,n1breuse de lanciers,
d'arohers et d'autres soldats d'élite for-
1~1 t111t
la garde du roí. La seconde était
de tlnée a
l'habitatiol~
rles
pr~1wes e~
parcnts <lu roi
qui , pendaut tout le
tf.mps de leur
céli~ílt,
y
étaient somp–
tueu ement cntretenus.
I~a
troisieme
é~ait
la !lc¡11eure du ro,i \ui-mfüne.
Dan~
cettc part1e du palais se t\·ouvaient le
trésor royal, le tribunal des juges du
penple eL un immense déeot d'armes.
La
qqatri~~1e
et la cinquieme division
du palnis servaient
a
l'habitation des–
femmos et des concubines du monar–
que, qui toutes étaient traitées comme
re¡nes, ayant
~ha~\W\l.
un
11ppacte.n~ent
&éparé
1
ayeeJa1
1
d1~~
1
v,~r~e~s
1
ba!ns.,
volieres
1
e.te. La
~·x~eme
qiv1s1on eta1t
une
SO,fl
~. decollég,e
~¡\s.enyé !\U~
prin–
cesses Uu s.ang royal.
Ce
n'est pas
Stl\l\eqient
p~r
le$
gr,a~d~s
cités du Guate111a\&
~\
1,1ar le
s. ~d1-fices qu'e)les i·enferffiíJ,Íen'
<l"ª
no.usvoulons
p~·ouvei; t¡icivilis1,\ti~n,~es
~-111éricains
dura(\~
9,e.S
siecles
1
fe.~u\el\;
nq\l-S
\rouyons, dans la légis1at10
~e <:~s
' p.e11ples des arguq1ents npn
Il¡'\OlUS
s¡–
gniúcatifs. Po1w m: parler.
q~ie
dei¡ 101s
~~.
l'e\npir(l 9'Utatlan,
~l~e~ s,uf~rai~nt
~eµ\~s l~our !\'tes~er
une
or~ao.~at\o,n
f~~ol\de
en
re~ultats
¡n:évillU .. Noqi¡
¡ll{ons en. donuer un
é\per~u
gm com–
Plé-tera
la
démo,¡;lstr~ti~Xl·
-
~\1 gouveipeq~ent, et~\t
unE\
~non~1-c\ue
e(\to,t~ree d'u~e
ílP
lQ.crat1e
P.l.\\S.
s<Jnte
1
{J1a\S
SQUll'\\S~.
L ' qpiHl
de
S[lC–
Ct)!¡SÍOll au Vóne étai.t féglé comme
d¡rns les États .moder(\es,·\
~eulement,
s\
\.'tl{'l
~es
héiitiers
~e
a
cqurpnn~
éfaj~
incapa\l\\l. de
f\O,uv,~r11iii:
, on lq
{or~11!t '
a
se
co,r;i~e(\ter
toute sa vie de
son titre de.
elect
ou
~e
r¡J¿ef.
Cette
1~~~
exc¡?plion
3;U
ei:i¡:i~ipe A'!1érédit~
eta1t une
~wrant1e
p,o,ur la, r;iat¡pn, qm
été\it 11\ns1 assurée de
n'eq:e
jau1ais
sg111'\)ii¡e aux volontés d'Hn idiot ou
d\1 n
fou.
La
roy~uté
était assistée d'u11 con–
s~il
d'lhat CQIU(\Osé
~~ vit~g\-quatre
membres, et ch;Jjgé de dé.libérer avec
le sp¡1ve1•ain sur
tout~s
les affaires
politiques et
m
ilitaire~. Pé\rini les pri–
viléges et les,
distinctio.Qsaffcptés nu
íitre tle cons
eiller, µgupjt le droit,
alors fort envié
1
d,e porter la litiere
du roí sur les épau1es. Cpmme com–
pensiition des honneurs réservés i1 ces
hautes fonctions
~
le moindre déL\t
commis par les conseillers était puní
avec une extreme
~é\·~rit~.
lndépen–
da1r¡ment des affaires pQljpques et des
imérets de.1'ar111ée, L'<idaúnistration de
la.
~µstice
et \a perceptioq ¡les- qwenus
de l'e¡npire faisaient nartip de¡¡ attri–
butions de ces especes ele 1;ninistres-ju–
ges.
A
insi les pouvoirs
lé~islati(,
exé–
cutif et judiciaire, et
me.mel'<idmi–
ni tration , étnient CQ
nfonc\us. Ce vice
<l'organ isation se retrouve chez. la plu-
18.