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MEXIQUE.

145

tcnait alor

a

i haul prix. On

y

ve–

noit urtout

a

la r cherche de mines

d'or et d'arrre11t. Le rt!l'Oltes des in–

digéncs apoi

e ·,

011 se mit a fouiller

IPS

terroi11

exploité par les roi azte–

que ; les vi

-roi

Tcndoza et clasco

ncouragcrcnt toute · les tentati ve pnr–

ticulirres; qurlqurs nouvl.'aux filons

fu.

r1•11t tro111•t•s. Crttr recherdtc de mi–

rw,

se l1r intimcment a

1'

xploration

1·t

a11

d1•1•Ploppl.'11w11t de la co11quete

de lo

OU\

clle·

l~spagne

: le gra ndes

1· pi·ditions r¡ui

e11

reculcrent les li–

mitrs ne pru1t•11t litre passées sous

i–

lclll: '.

ers

1537,

1111rertain Alvaro

unez,

surnommó

Cabc<;a

de

aca, un des

troi · c·cnl ·

l~spa¡¡;nol

qui avaient dé–

lrnrqué dons

In

Floricl

avec Panfilo de

11n·1wz,

purvint

it

échapper lui quu–

trit'nll' au 11w

acre dece detachement.

.l cté

clans ele. rt'•gions inconnue , au

miliru de peuplade ba1·barc ,

i1

erra

plusieurs an nées

a

tro1t•r · la Louisiane

1•t la partie eptentrional clu

lex ique,

et tl11it par atteindre la cote d Culia·

ran dan

lo province de la . qnor:i. 11

lit

a

on retou r de polllpeux récits de

.

e

I on~

voyag s; il raconta une mul–

li tudc de cho es mon eilleu

ut· Jcs

d:in¡¡;ers qn'i l 1111nit couro · , • ur le.

pP11ple

t

le · immensr

ay qn' il a1 ait

11 ités. Loin

de

111

tire en doutl' sa

1,;rat•ité, 011 crut que pnr motl est1e

i1

ne

se•

l'antai t pns

dt•

tout ce qu 'il al'ait

foil;

011

alln

lll~mr

jusqu'u publier que

ll i1•11

pon r le •nu1"r tui et le · i n ,

lcur al'111t tlonnc le pou oir de uérir

les Jnd iens nialude · t de re u cite r les

mort s. De Varn ne dit pa · non, rt

1oynnt les Espognol · en

i bon ne di -

110 ·ition de noire, il le

a

·11ra 11uc

toutc 1,, ·ole de la Californic était ta–

pis.

t'

de perle .

A

la mcme epoquc

11ou · trom·ons une nutre

ourcc de

111rrv1•illcu dnns In relntion de · l'O\"a–

µ;es du moinc

J

lurco

de

ilZn. · 'e

m1 ·ion11nir

, c1WO)

é

i1 lo d lllandc de

l.11s Ca. n pour co111•erti r ll'

lndicns

tic la Sonoru, s'u1'11nrn fort loin au

nonl clu golfo de In CalÍfornie.

11

exalta

I'

11na

•i nnllon de · E pagnols par le ta–

L>l cnu fontl1 ·tique

dt~

In ·i1·ili ·ntion de

ces contrec , u il

pln~uit,

ur la foi de

10·

LiL•raiso11.

(

I E~ lQ

ll ,)

quelques indi •enes mal compris, la

grande cité imagi naire de Cibola et

~ept

autre ¡:randes l'illes dont le mai-

on étaient en pierre '

a

deux étages '

a1·ec des portes enrichies de turquoi–

ses, et dont les habita nts bien v&tus

et oumis a un chef mangeaient clans

de Ja 11ai sel le d'or.

11

e t po

iule que

les ruines des Ca

a

Grandes du Gila

(*)

aient en•i de fond ements

a

l'hi toire

de 1bola, et que la fable des sept villes

ne soit qu'un déplaeement de cette tra–

di tion populaire qui depuis plu ieurs

iecle

l'O)'agcait toujours

a

J'ouest

dans le pays inconnu .

La relation de l\larcos

' izza déter–

mina l'expédition de Va quez de Coro–

naclo qui, tout en reculant les li111ites

de terre connues au not·d-ou e t de

Ja ouvelle-Espagne, vint njouter de

nouvelles fable

a

celle qm avaient

cléjil

cours ur les pays situés entre le

Rio-Gila et le Río-Colorado. A cette

ex pédition , qui ne fonda aucun étabJis-

ement stable, se rattache l'idée du

Dora(l,o

mexicain sous le

41 •

degré de

latitude ,

et

l'existence du grand

royaume de Tatarrax et de l'immense

ville de Quil'ira sur les bord du tac

douteux de Te¡i;uayo. Ce qui reste

prolllré, c'e

t

que Górollado ne put se

mai11t nir au mllieu de populations

ho ti l set brave , et que, riche et nou–

vel épo11x cl'une jeune et jolie femme,

il e hllta de revenir aupres d'elle.

loins un pnys

e

t connu, moin

i1

e t rapproché de colonie

uropéennes

populeu (' ' plu

foci lement on croit

a

se

riche e métall ique·.Le hommes

courent nu-devant du men eilleux, leur

LCITC

de prédilection ; le

premier

voyageur·

1

aYaient bien lor qu'ils

répandaicnt de brillant mensonges

a1·

le ton du 111y tere et toutes les

circon lance de la bonne

foi.

Jamai

l"i111a

11

ination de E paanols n'al'ait été

plu

o upee qu'a l'époque ou nous

somme. parYenus. Toutefois, mieux:

con ei ll és, le chercheur de mine se

{' ) 11 ne faut pas coníondre les Casas

Grande. duGilaa, ec lc

a a

Grand

de la

01n cllc-lli

raye, désiguées parl

imli¡;cnes

ummc In

lroi icme

d~mcurc

des

Azlec¡ut!S.

10