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179

r.

Mus.

CANARD

LO

URDAUD,

:i.88

VOYAGE

mais le

Canard

rencontré da ns ce parage par le SOLIDE'

ne pouvoit pas appartenir

a

ce Genre; car il a été -vu

dans les airs ' , et le

Manchot

ne vole pas .

Les

Canards

de Mer sont assez diversifiés; et

il

n'est

pas rare d'en rencontrer quand on navigue

a

peu de

distan ce des Continens, et su r - tout de l'Embo.uchure

d ' un grand Fleuve :

a

l'époque ou le SoLIDE

aper~ut

son

Canard- Lourdaud,

il n'étoit pas éloigné de plus

ele soixante lieues

a

l'Est des Terres qui sont situées

dans le Sud de R10 DE LA PLATA. Le

Canard,

en

géné ral, est un oiseau si connu, et les

Canards

des

diverses E spéces ont entre eux une si grande conform ité

de bec, de pieds , d'allure et d 'habitudes , qu'une D es–

cription particuliére de cet oiseau, parohroit ici suptr–

fl :

les Marin

aussi amplement qu'agréable–

tiré'V té de cet Anide, s'ils

e s Pa mipe es tracée de la

PIGEON DLAN C

vi ns d' indiquer que

A~TARCTI QUE,

le SoLIDE vit le premier de ces Ois eaux blancs qui ont

une si grande re ssemblance avec le

Pigeon ,

que le ca-.

pitaine

M~RCHAND

, usant du droit des Voyageu rs ,

d 'impos er un nom aux animaux qui n'en ont pas encore

r e~u

, crut pouvoi r le nommer PIGEON .BLANC AN–

TARCTIQUE. On

peu~

voir dans la R elation du Voyage

( Tom.

l. ••,

page

1

8

a

2

3 ) ,

la Description détaill ée

qu e le capitaine CHANAL et le chirurgien Ro.BLET ont

' Le

l onrnal de Route

énonce simplement qu 'on a vu un

Canartl-Lourdaud;

mais

le'

Cap itaine

Cha11al

m'.i dit qu'il avoit

été vu

a

u ne assez grande élévation dans l'air.

donn ée